Le budget de l’Etat est consacré à 15 % au secteur de l’éducation, selon le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane.
« L’effort financier pour le secteur de l’éducation est important, estimé à 15 % du budget de l’Etat, soit 6 % du PIB.
Ce taux est proche de celui des Etats membres de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) qui est actuellement de 8 % », a déclaré, jeudi 18 novembre, le premier ministre, ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane, au Centre international des Conférences (CIC), à l’ouest d’Alger, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’enfance. Un événement organisé par le ministère de la Solidarité nationale, sous le slogan « L’enfance algérienne, persévérance et créativité », en coordination avec le Bureau de l’UNICEF en Algérie.
Il a indiqué que l’Algérie compte 29.000 établissements d’éducation et de formation et des capacités d’encadrement dépassant les 570.000 enseignants et formateurs. Les staffs administratifs de ces établissements ne sont pas pris en compte dans ces statistiques. Le nombre des élèves et des étudiants est estimé à 13 millions, soit 29 % de la population algérienne.
« Nous avons constaté une amélioration du taux de réussite aux examens en 2021, avec plus de 60 % pour le bac », a-t-il indiqué.
60.000 médecins et pharmaciens
Aïmene Benabderrahmane a évoqué l’amélioration de la prise en charge sanitaire des enfants en Algérie. Citant des statistiques de 2019, il a précisé que le taux de mortalité des enfants était de 21 pour 1000 et l’espérance de vie à la naissance est de 77,8 ans. « Le réseau national des établissements hospitaliers en Algérie est constitué de 650 structures et de milliers de polycliniques et de salles de soin. L’encadrement médical et paramédical est assuré par 60.000 médecins et pharmaciens et 170.000 infirmiers », a-t-il indiqué.
« La formation de l’homme de demain passe par la formation de l’enfant d’aujourd’hui à travers une meilleure prise en charge de sa santé et l’amélioration du système éducatif », a-t-il dit.
Et de poursuivre : « Les Etats tirent leur force de leurs jeunesses. Construire un capital humain compétent et capable de réaliser la croissance économique et la relance escomptée requiert la formation d’une génération apte à assurer cette mission ».