Le taux d’apport personnel, des jeunes désirant créer des micro-entreprises, dans le cadre du dispositif de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE), ex ANSEJ, sera réduit à 5 %, a indiqué mardi Nassim Diafat, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des micro-entreprises.
S’exprimant lors de la cérémonie de signature d’une convention de partenariat entre son département ministériel et le ministère de la Culture, M. Diafat a précisé que « le Premier ministre a procédé, mardi, à la signature d’un décret exécutif en vertu duquel le taux d’apport personnel sera réduit à 5 %, contre 15 % auparavant ».
Le nouveau taux est applicable dès la publication de ce décret dans le Journal officiel, a ajouté le ministre délégué.
Pour lui, une telle décision intervient à la faveur des efforts consentis tout au long de l’année en vue d’améliorer la prise en charge des jeunes entrepreneurs et répondre à leurs préoccupations.
Pour bénéficier de l’aide de l’ANADE pour la création de leurs activités, les jeunes promoteurs doivent remplir les conditions suivantes: être âgé de 19 à 40 ans, être titulaire d’un diplôme ou d’une qualification professionnelle et/ou détenir un savoir-faire reconnu par attestation ou toute autre certificat professionnel, mobiliser un apport personnel sous forme de fonds propres d’un niveau correspondant au seuil minimum fixé et ne pas avoir bénéficié d’une mesure d’aide auprès d’autres dispositifs au titre de la création d’activités.
l’Anade lance un appel à candidature dans le domaine de la fabrication de tablettes et de leurs accessoires
L’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (Anade) a lancé, le 12 mars, un appel à candidature au profit de porteurs d’idées ou d’entreprises activant dans le domaine de la fabrication de tablettes numériques et de leurs accessoires
Cet appel émis à travers un communiqué diffusé par l’Agence sur sa page facebook répond à un besoin exprimé et qui vise à accompagner la numérisation des services en Algérie, a précisé la même source indiquant qu’il a pour but de prospecter des entreprises qui veulent se lancer dans cette activité en plus de proposer des marchés aux entreprises qui exercent déjà dans ce domaine.
Les porteurs d’idées voulant créer des micro-entreprises dans le secteur de la fabrication de tablettes ou de l’un de leurs composants ou même qui développent des logiciels et des applications seront ainsi pris en charge en matière d’accompagnement et seront orientés vers l’antenne géographiquement compétente de l’Agence pour concrétiser leur projet, a-t-elle ajouté.
L’Anade proposera, en outre, aux entreprises qui activent déjà dans le domaine et qui rencontrent des problèmes, notamment pour trouver des marchés pour les produits qu’ils proposent, une mise en relation avec des organismes publics à la recherche de ces produits pour décrocher un éventuel marché, a souligné M. Guettache.
Cet appel à candidature n’a pas de délai fixe et sa validité dépendra de la demande, a expliqué le cadre de l’agence incisant sur le fait que la priorité sera accordée aux micro-entreprises vu que la stratégie de l’Agence vise à encourager la création d’entreprises adoptant une approche économique, a conclu le responsable de l’Anade.
Pour rappel, l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) a changé de dénomination et est devenue « Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE) » .
Un décret exécutif portant changement de dénomination et réorganisation de cette Agence a été publié au Journal officiel (JO) N° 70, selon le décret exécutif N 20-329 du 22 novembre 2020 modifiant et complétant le décret exécutif n 96-296 du 8 septembre 1996 portant création et fixant les statuts de l’agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes, et changeant sa dénomination.
Le fonds assure l’accompagnement et le suivi des jeunes promoteurs en difficulté de remboursement de leurs crédits bancaires après indemnisation des banques puis, il procède au recouvrement de ces créances bancaires restant dues auprès des jeunes promoteurs en difficulté après transfert des droits détenus par les banques au Fonds.
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