La directrice générale de l’institut français d’Algérie, Ahlem Gharbi, a présenté le 20 septembre à la villa Nedjma le programme culturel de l’Institut Français d’Algérie, qui se déroulera tout au long de l’année. À partir du mois d’octobre le public découvrira un programme riche autour de thématique précise.
« Cette première rencontre avec la presse est l’occasion pour moi de présenter l’institut français en Algérie, mes missions en tant que directrice et l’équipe avec laquelle je travaille. Je suis en Algérie depuis 2021. Durant cette année j’ai pris le temps et le plaisir de découvrir l’Algérie et c’est un pays qui a beaucoup de culture à nous apprendre. J’ai rencontré des artistes et acteurs de la société civile et des citoyens afin de comprendre les envies des Algériens sur la programmation culturelle de l’institut français » précises Ahlem Gharbi.
Concernant la programmation, la directrice a fait savoir que l’équipe qui a travaillé sur la programmation culturelle de l’année 2022-2023, a voulu que celle-ci soit « visible » et « cohérente ». Elle sera axée sur huit temps forts.
Le mois d’octobre sera placé sous le thème de la culture urbaine. Ahlem Gharbi rappelle que dans le cadre des jeux méditerranéens d’Oran et à la demande du comité d’organisation, l’IF a travaillé sur une programmation autour des sports urbains.
« Nous avons remarqué qu’il y a un réel engouement de la part des jeunes autour des sports urbain, et donc nous avons voulu continuer dans ce sens. On vous proposera aussi des programmes autour de la musique Chaabi, la BD…etc. » souligne-elle.
Comme chaque année, l’institut français organisera « le novembre numérique ». Au programme; installations immersives, sports numériques…etc.
Le mois de décembre sera consacré à la langue arabe. L’IF proposera du théâtre autour du poète-conteur palestinien Taha Mohammed Ali. Un hommage sera également rendu au poète palestinien Mohamed Derwich.
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« Le mois de décembre nous célébrerons la journée mondiale de la langue arabe. Nous allons continuer le cycle de conférences que nous avons développé autour d’Ibn Khaldoun » informe Ahlem Gharbi.
La nuit des idées reviendra au mois de janvier. Elle sera célébrée à travers toutes les antennes de l’institut français sur plusieurs jours, avec des partenaires locaux.
Le mois de février sera consacré à la gastronomie. L’idée selon Ahlem Gharbi est de faire rencontrer la gastronomie française à la gastronomie Algérienne.
Pour le mois de mars, l’IF proposera une programmation autour de la francophonie, les droits de la femme et organisera également les nuits ramadanesques.
« Le mois de mars c’est le mois de la francophonie. À cette occasion Bernard Sahli viendra présenter son dictionnaire des francophones. Nous avons envie cette année de travailler notre programmation avec les pays francophones étrangers qui sont en Algérie » précise Ahlem Gharbi.
Le patrimoine et l’architecture seront les temps forts du mois d’avril. Ahlem Gharbi a rappelé que l’institut français d’Algérie avait proposé il y a un an et demi une biennale franco-algérienne de design. Pendant ce mois l’IF fera un zoom sur les projets réalisés dans le cadre de cette biennale. L’IF accueillera également designer industrielle française Matali Crasset.
L’environnement sera le temps fort du mois de mai. Et le mois de juin sera consacré à la musique notamment en célébrant la journée mondiale de la musique. Notamment avec la tournée de Mouss & Hakim ancien musicien du groupe Zebda.
Des artistes français viendront tout au long de l’année pour se produire en Algérie. Ahlem Gharbi cite notamment le Ballet de l’Opéra Grand Avignon et centre chorégraphique de Belfort.
Ahlem Gharbi a expliqué lors de cette rencontre que l’institut français d’Algérie fait de la programmation culturelle mais pas seulement. L’IF participe également à promouvoir la coopération entre l’Algérie et la France. Les activités qui s’inscrivent dans le cadre de cette coopération touchent différents domaines notamment l’enseignement supérieur, la recherche scientifique, le sport, le cinéma…etc.
