Au bord de l’asphyxie financière, Sonelgaz décide de recouvrer ses créances auprès de ses clients notamment les industriels et les institutions publiques. Les créances impayées sont en augmentation constante notamment depuis le début de la crise sanitaire, et avoisinent actuellement les 180 milliards de dinars, a expliqué Tahar Djouambi, Directeur Général des travaux et des services à la Sonalgaz.
Invité de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Djouambi estime que « si cette situation dure dans le temps, ce montant peut causer un sérieux déséquilibre sur la balance de l’entreprise » c’est pourquoi « il est indispensable d’essayer de récupérer une bonne partie de ces créances le plus vite possible », ajoute-t-il.
Parmi les actions que l’entreprise a entamé pour surmonter ses problèmes de trésoreries, il met en avant la reprise d’activité de recouvrement après plusieurs mois d’arrêt et de non coupures, à cause de la situation sanitaire que traverse le pays.
Un plan a été mis en place par l’entreprise pour récupérer les créances, dit-il, notamment auprès des industriels et des établissements publics. « On a commencé par les administrations. C’est une question de temps, le paiement prendra quelques jours, mais ça va se régler », ajoute t-il.
Pour ce qui est des clients tertiaires, les commerçants et la petite industrie, l’invité affirme que « la Sonalgaz a lancé un plan de communication » et que ses employés vont passer à l’action ». Il fait savoir, à ce propos, qu’au niveau des administrations l’entreprise a entamé les coupures et ça sera la même chose pour les tertiaires qui refuseraient de coopérer pour l’élaboration d’un échéancier de paiement.
Concernant les clients ordinaires, que nous n’avons pas sollicité pour les paiements depuis le début de la pandémie, M. Djouambi, affirme qu’un ensemble de mesures de facilitation et différents modes de paiement a été mis en place.
Il affirme que nous allons intervenir par niveau de créances par abonné. « Nos systèmes peuvent nous donner la situation par volume de factures impayées par client », dit-il, et à base de ces informations, on va instaurer un échéancier pour ceux qui ne sont pas en mesure de payer leurs factures, explique t-il.
M.Djouambi met en garde contre le non respect de l’échéancier de paiement parce que, dans ce cas, la Sonalgaz sera obligée de passer à la coupure.
