Sept Etats européens ont suspendu la vaccination avec AstraZeneca

2
AstraZeneca : une 3e dose du vaccin augmenterait "significativement" les anticorps contre Omicron
AstraZeneca : une 3e dose du vaccin augmenterait "significativement" les anticorps contre Omicron
Google Actualites 24H Algerie

Sept Etats européens ont suspendu lundi 15 mars 2021, la vaccination avec AstraZeneca, allongeant la liste des pays ayant pris cette mesure par crainte d’effets secondaires, ce qui porte un coup à la campagne mondiale d’immunisation malgré les assurances de l’OMS quant à la sûreté de ce vaccin.

L’arrivée d’une troisième vague de Covid-19 a contraint l’Italie à se reconfiner lundi et suscite des inquiétudes en Allemagne et en France, laissant planer le spectre de nouvelles restrictions.

Malgré cette situation tendue, l’Allemagne, la France, l’Italie, la Slovénie, l’Espagne, le Portugal et la Lettonie ont suspendu lundi par précaution l’administration du vaccin du laboratoire suédo-britannique AstraZeneca, en attendant un avis de l’Agence européenne des médicaments (EMA).

Ils emboîtent ainsi le pas à plusieurs autres pays, inquiets de possibles effets secondaires comme des difficultés à coaguler ou la formation de caillots sanguins (thrombose).

LIRE AUSSI : Vaccins AstraZeneca: de fortes allergies ajoutées aux effets indésirables

Suite à ces décisions, l’EMA a annoncé qu’elle tiendrait une « réunion extraordinaire » jeudi sur ce vaccin, ajoutant que ses avantages l’emportent toujours sur les risques.

D’autant que l’Europe, continent le plus touché par la pandémie, a dépassé lundi le seuil des 40 millions de cas et le nombre de nouvelles contaminations y est en hausse.

L’Organisation mondiale de la Santé va quant à elle réunir mardi son groupe d’experts pour étudier la sécurité de ce vaccin, mais d’ores et déjà, sa cheffe scientifique a recommandé de poursuivre son utilisation. « Nous ne voulons pas que les gens paniquent », a déclaré Soumya Swaminathan à Genève, ajoutant que « jusqu’à présent, nous n’avons pas trouvé d’association entre ces événements et le vaccin ».

Les Pays-Bas avaient suspendu dimanche la vaccination avec AstraZeneca, tout comme l’Irlande, après le signalement en Norvège de quatre nouveaux cas graves de caillots sanguins chez des adultes vaccinés.

La Norvège en avait fait de même la semaine dernière, comme le Danemark, l’Islande et la Bulgarie.

L’Indonésie a annoncé lundi le report du lancement de sa campagne de vaccination avec AstraZeneca, dans l’attente d’un avis de l’OMS. A l’inverse, la Géorgie ou encore la Sierra Leone ont lancé leur campagne avec ce même vaccin, balayant les craintes d’effets secondaires.

Le laboratoire de son côté se défend. Il y a « des preuves très rassurantes qu’il n’y a pas d’augmentation du phénomène de caillot sanguin ici au Royaume-Uni », a affirmé lundi le professeur Andrew Pollard, directeur du Oxford Vaccine Group qui a développé le vaccin avec AstraZeneca.

L’Algérie « va continuer à utiliser le vaccin AstraZeneca »

L’Algérie a réceptionné lundi 01 février, 50.000 doses de ce vaccin anti-coronavirus. Le 08 mars, Dr. Djamel Fourar avait annoncé que ces quantités de doses, tout comme celles du vaccin Spoutnik V, ont toutes été administrées.

Les autorités n’ont toujours pas exprimé une intention d’annuler une prochaine livraison de ce vaccin anti-coronavirus ni ont fait état d’effets secondaires chez les patients vaccinés, à l’instar de thrombose. Pour le Pr Kamel Senhadji, président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), « la thrombose est une pathologie qui existe dans la population générale. Parce qu’on est en pleine pandémie et en pleine campagne de vaccination, les gens vaccinés faisant partie de la population générale, l’étude est en train d’être menée pour voir. Le résultat tend vers cette conclusion qui dit que le même taux de thrombose existe dans la population générale », a-t-il déclaré.

Hier, c’était la professeure Loumi Nadjat, directrice du Centre national de pharmacovigilance et matériovigilance (CNPM), qui a affirmé que l’Algérie va continuer à utiliser le vaccin AstraZeneca.

Article précédentAu Festival du théâtre professionnel d’Alger, l’autocritique s’invite sur scène
Article suivantEnvironnement: l’Algérie consomme 7 milliards de sacs en plastique par an

2 Commentaires

  1. […] Une quinzaine de pays, dont l’Allemagne, la France et l’Italie, ont suspendu par précaution l’utilisation du vaccin AstraZeneca, après le signalement de problèmes sanguins détectés chez des personnes vaccinées, tels que des difficultés à coaguler ou la formation de caillots (thrombose). « A l’heure actuelle, rien n’indique que la vaccination ait causé ces problèmes. Ils n’ont pas été mentionnés dans les essais cliniques et ils ne sont pas répertoriés comme effets secondaires connus ou attendus », a indiqué Mme Cooke, ajoutant que l’EMA prend la situation « très au sérieux ». […]

  2. […] Une quinzaine de pays, dont l’Allemagne, la France et l’Italie, ont suspendu par précaution l’utilisation du vaccin AstraZeneca, après le signalement de problèmes sanguins détectés chez des personnes vaccinées, tels que des difficultés à coaguler ou la formation de caillots (thrombose). « A l’heure actuelle, rien n’indique que la vaccination ait causé ces problèmes. Ils n’ont pas été mentionnés dans les essais cliniques et ils ne sont pas répertoriés comme effets secondaires connus ou attendus », a indiqué Mme Cooke, ajoutant que l’EMA prend la situation « très au sérieux ». […]

Laisser un commentaire