Début à Batna du deuxième festival international du film d’Imadghassen

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Début à Batna du deuxième festival international du film d'Imadghassen
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La deuxième édition du festival international du film Imadghassen a débuté, mardi 10 mai au soir, à Batna pour se poursuivre jusqu’au 14 du même mois.


Malgré la pluie, un tapis rouge a été dressé devant le siège du Théâtre régional Salah Lombarkia de Batna pour les stars invités du festival dont les syriens Abbas Al Nouri et Nizar Abou Hadjar, l’égyptien Ahmed Al Badir et les algériens Hassan Kechach, Imen Noel, Abdelkader Djeriou, Moufida Addas, Kamel Bouakaz, Bouchra Okbi, Biyouna, Amar Si Fodil et Omar Thairi.


Le public a dépassé parfois les barrières pour prendre des selfies avec les artistes créant des bousculades malgré la présence d’un service d’ordre.


La cérémonie d’ouverture a débuté avec plus d’une heure de retard. Issam Tâachit, commissaire du festival, a salué le soutien de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, présente dans la salle aux côtés du cinéaste Ahmed Rachedi, conseiller à l’audiovisuel et à la culture à la présidence de la République.


 « Sans son appui, le festival n’aurait jamais pu se tenir. Nous saluons aussi le wali de Batna et quelques sponsors pour leur soutien », a-t-il dit.


Le festival, organisé par la coopérative culturelle El Lamsa, devait se tenir début mars 2022 mais a été reporté pour manque de moyens financiers et logistiques. 


L’étude d’évaluation du mausolée d’Imadghassen relancée


« Nous avons écrit à une cinquantaine d’entreprises publiques pour un sponsoring. Nous n’avons reçu des réponses que de quelques unes », a confié Hamid Bouhala, chargé de la communication du festival.


Soraya Mouloudji a évoqué, dans son allocution, la nécessité d’accompagner les initiatives culturelles au niveau national et local. Elle a rappelé que le festival porte le nom du plus ancien mausolée royal en Afrique du Nord. Imadghassen, mausolée numide, date du IIIe siècle avant l’ère chrétienne. Il est situé à Boumia, à 35 km au nord de Batna.


La ministre a annoncé le lancement, fin mai 2022, d’une étude d’expertise et d’évaluation du mausolée d’Imedghassen. L’étude sera menée  en coordination avec le Fonds du patrimoine mondial qui relève de l’UNESCO et l’ambassade des Etats Unis en Algérie.


Soraya Mouloudji  a également annoncé la levée du gel du projet de réhabilitation du théâtre régional de Batna. Ce projet est en attente depuis plusieurs années. 


Des médailles d’or pour les artistes


Des hommages ont été rendus aux artistes arabes invités ainsi qu’aux comédiens algériens Ahmed Benaissa, Biyouna, Ahmed Rachedi, Lydia Laarini et Hassan Kechache. Des médailles en or (18 carats) leur ont été offertes à l’initiative d’un bijoutier connu de Batna, Ameghchouche.


Le festival s’est rappelé aussi des artistes algériens disparus ces deux dernières années comme les frères Said et Mohamed Hilmi, Yamina Bachir Chouikh, Blaha Benziane, Mohamed Hazim et Rym Ghezali.  Prévu au programme, le court métrage « Sayaoud » (il reviendra) de Youcef Mahsas n’a pas été projeté.


29 courts métrages en compétition


La comédienne Malika Belbey est la présidente d’honneur du festival. Le jury est composé par l’actrice Imen Noel et les réalisateurs algérien Fath Rabia et tunisien Hamza El Ouni.  29 courts métrages représentants 24 pays sont en course pour les dix prix prévus par le festival (Scénario, réalisation, acteurs, montage, prise de vue…). Parmi les films retenus, figurent « Tchabtchak Marikane » d’Amel Blidi (Algérie), « Matchstick » de Mahmoud Ahmed (Palestine), « An ordinary day » d’Anas Zawahri (Syrie), « The boy and the egg » de Juliana Capilé Rivera (Brésil), « Woff + lamb » de Giuseppe Schettino (Italie), « Forever in my heart » de Fiorentina Kleiner (Etats Unis), « Brave » de Gonçalo Ribeiro (Portugal), « La dernière marche » de Mohamed Nadjib Lamraoui (Algérie), « The winner » de Yury Sysoev (Russie), « Shark » de Nash Edgerton (Australie), « Cannibal » de Ramin Samani (Iran), « Life apointement » d’Amr Elbehidy (Egypte) et « Hebrews » de Nicole Lawino (Ouganda).

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