Belux Éclairage et le CRASC viennent de conclure une convention accord à Oran, suscitant des interrogations sur le lien entre un fabricant de mobiliers d’éclairage urbain et un institut de recherche en anthropologie sociale. Hanifi Belaroui, directeur général de Belux, clarifie : « Cet accord marque le début d’une collaboration amorcée il y a plusieurs mois, formalisée aujourd’hui à l’occasion de la journée nationale de la ville. Il s’agit d’une alliance entre un acteur économique du secteur de l’éclairage et un centre de recherche. En tant qu’entreprise spécialisée dans l’éclairage, nous nous associons à eux en tant que producteurs de connaissances. Ensemble, nous réfléchissons aux nouveaux défis mondiaux et nationaux. »
En investissant dans la recherche sociale, Belux Éclairage semble reconnaître l’importance de comprendre les besoins et les comportements des populations dans l’aménagement et l’utilisation des espaces urbains. Visiblement cette collaboration vise à intégrer une dimension sociale et culturelle dans le développement des solutions d’éclairage, afin de mieux répondre aux attentes des communautés locales et d’optimiser l’impact des projets d’éclairage sur leur qualité de vie.
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L’éclairage demeure en effet un élément crucial dans nos espaces urbains. Mais nos villes sont-elles suffisamment éclairées ? « Comme partout dans le monde, certaines villes sont bien éclairées tandis que d’autres le sont moins. En Algérie, les autorités ont consenti d’importants efforts pour adopter les nouvelles technologies, telles que la LED et le solaire. Cependant, comme pour toute nouveauté technologique, des ajustements peuvent être nécessaires au début », explique Hanifi Belaroui.
Aujourd’hui, la question de l’économie d’énergie et de l’énergie propre est cruciale. « La dimension de l’économie d’énergie fait partie intégrante de notre réflexion depuis notre transition vers la LED », précise Belaroui. Nous avons remplacé les anciens luminaires conventionnels (sodium, iodure métallique, etc.) par des luminaires LED offrant une efficacité énergétique supérieure. L’économie d’énergie repose sur des luminaires de qualité et une durée de vie prolongée (la LED garantit au moins 50 000 heures, soit l’équivalent d’une dizaine d’années d’utilisation).
Quant à l’avenir de l’éclairage urbain, Hanifi Belaroui affirme : « Nous sommes passés de l’électricité à l’électronique. Cette évolution ouvre la voie à des économies d’énergie substantielles et tangibles. » Il évoque également l’émergence du « smart-lighting » et des « smart cities », avec des applications intégrées dans certains luminaires permettant de contrôler l’éclairage via un smartphone et d’obtenir des informations sur la température, la pollution de l’air et la circulation. Désormais, les réverbères ne seront plus regardés de la même manière.
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