Les 69 pays actionnaires de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) ont approuvé la demande d’adhésion de l’Algérie à l’institution financière multilatérale, faite en mars 2020.
La BERD, dont le siège est à Londres, indique dans un communiqué rendu public ce lundi 13 juillet 2020 que les autorités algériennes avaient déposé une demande pour devenir membre en vue d’accéder au statut de pays bénéficiaire des services de financement et de conseil de la banque.
« Nous sommes très fiers et heureux d’accueillir l’Algérie en tant que tout récent membre. J’ai hâte d’amorcer les travaux dans le pays dès que nos actionnaires auront pris la décision définitive. Notre objectif est de libérer le potentiel de l’Algérie, en particulier dans le secteur privé, pour créer des emplois et promouvoir un développement durable. Tout comme l’appui qu’elle apporte aux pays voisins de l’Algérie, la BERD peut mobiliser d’importantes ressources financières, ainsi qu’une expertise technique et des services de conseil », a déclaré Jürgen Rigterink, président par intérim de la BERD.
L’Algérie devra remplir certaines conditions avant que le processus d’adhésion puisse se conclure. « Si l’Algérie devenait un pays bénéficiaire de la BERD, la Banque rechercherait des opportunités de stimuler la compétitivité du secteur privé, d’encourager une offre d’énergie durable et d’améliorer la qualité et l’efficacité des services publics dans le pays », est-il indiqué dans le communiqué.
Dans la région arabe et méditerranéenne, la BERD appuie et finance des réformes en Jordanie, au Liban, en Egypte, en Palestine, en Tunisie et au Maroc. Le Liban, l’Egypte, le Maroc, la Jordanie, la Libye et la Tunisie sont des actionnaires de la BERD.
