Biens confisqués : l’État accélère leur réaffectation aux institutions publiques

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Biens confisqués : l’État accélère leur réaffectation aux institutions publiques
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Le Premier ministre, Nadir Larbaoui, a présidé, dimanche au Palais du Gouvernement, une réunion du Conseil des participations de l’État (CPE), consacrée au transfert des biens confisqués dans le cadre des affaires de lutte contre la corruption au profit des institutions et organismes publics. L’accent a également été mis sur l’exploitation optimale des unités de production concernées.

« M. Larbaoui a présidé les travaux de la 193e session du CPE, consacrée à la poursuite du transfert, à titre onéreux, de plusieurs biens meubles et immeubles confisqués par décisions judiciaires définitives dans le cadre des affaires de lutte contre la corruption », précise le communiqué officiel.

Depuis 2020, de nombreux hommes d’affaires et hauts fonctionnaires de l’État ont été condamnés, et leurs biens saisis par la justice. Cette réunion visait à accélérer leur réaffectation aux structures publiques afin de renforcer leur exploitation au service de la collectivité nationale.

En août 2024, un haut responsable avait annoncé qu’entre 2022 et 2024, a été opéré le transfert d’un total de 108 actifs et biens saisis dans le cadre d’affaires de lutte contre la corruption au profit d’entreprises publiques économiques dans différents secteurs, notamment l’industrie et la production pharmaceutique, le tourisme, l’énergie et les mines et les travaux publics.

En 2022, le transfert a concerné quinze sociétés, huit unités de production, cinq projets de promotion immobilière, deux centres commerciaux et un centre d’affaires, soit un total de 31 biens et actifs, a-t-il détaillé.

En 2024, 51 actifs saisis ont été transférés dans un premier temps, puis 26 autres actifs, soit un total de 77 actifs, a-t-il ajouté.

Le secteur de l’industrie a bénéficié à lui seul du transfert de 8 actifs en 2022 et de 34 actifs en 2024 dans diverses filières industrielles, dont les matériaux de construction, les industries agroalimentaires, la mécanique et la sidérurgie, a expliqué M. Ghedir, précisant que certains projets étaient à l’arrêt et d’autres en cours de réalisation.

Parmi les unités confisquées, il a cité une cimenterie à Adrar et plusieurs briqueteries dont la propriété a été transférée au Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA), des unités d’industrie agroalimentaire dont la propriété a été transférée au groupe public agro-industries (AGRODIV) et plusieurs entreprises dans le secteur de la mécanique dont la propriété a été transférée au groupe des Industries métallurgiques et sidérurgiques (IMetal).

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