La pose de la première pierre du projet de construction d’un Centre anti-cancer à Djelfa, au sud d’Alger, se fera, au plus tard, le 15 octobre 2020. La décision a été prise en Conseil des ministres, réuni ce dimanche 20 septembre, sous la présidence d’Abdelmadjid Tebboune.
Il été également décidé de finaliser au cours des deux prochains mois la définition des équipements médicaux requis pour les acquérir avant la fin 2020, de doter le centre en nombre suffisant d’accélérateurs et en appareillages de radiothérapie et chimiothérapie de pointe « pour répondre aux besoins des cancéreux dans les wilayas limitrophes » et fournir des services hôteliers pour l’hébergement des familles accompagnant les malades et venant de loin « et encourager les bienfaiteurs à en faire don, faute de quoi l’Etat assumera son rôle ».
La décision de créer un centre anti-cancer à Djelfa, d’une capacité de 120 lits, a été prise en février 2020 lors d’un Conseil des ministres. « Les travaux doivent débuter avant la fin 2020 », était-il noté. Les malades du cancer de la région de Djelfa sont habituellement pris en charge au CHU Frantz Fanon à Blida. Ils doivent traverser 250 km au Nord pour les soins. Le CHU de Blida est souvent débordé en raison du nombre important de cancéreux venant de Médéa, Tissemsilt, Djelfa, Ain Defla, Laghouat, Tipaza, Bouira, Chlef, Boumerdes et parfois, Alger.
Nouveau complexe hospitalo-universitaire à Alger
Par ailleurs, le Conseil des ministres a approuvé la réalisation d’un complexe hospitalo-universitaire d’une capacité d’accueil de 700 lits à Alger d’une superficie suffisante « pour mettre fin définitivement au recours aux soins à l’étranger ».
« Révision de l’étude proposée au projet en étendant la consultation aux médecins spécialistes et en coordonnant avec l’Agence nationale de la sécurité sanitaire pour identifier le meilleur modèle garantissant les types de soins de santé les plus performants avec les équipements médicaux les plus modernes, le complexe hospitalier prévu devra égaler les pôles hospitalo-universitaires européens », est-il noté dans le communiqué du Conseil des ministres.