L’Égypte-Côte d’Ivoire de la CAN 2022 aura tenu toutes ses promesses. Sur le terrain (maudis pour les algériens) de Japoma, les cadors du foot africain ont fait honneur à leur rang. Durant 120 minutes les deux formations ont développé un football de haute facture tactique et technique.
La pelouse de Japoma est certes mauvaise mais elle est loin d’être injouable, avait dit au premier retour le sélectionneur des Éléphants Patrice Beaumelle. Il ne croyait pas si bien dire, le technicien malheureux.
Mohamed Salah, le pharaon égyptien, l’un des meilleurs joueurs du monde aura mené son équipe jusqu’à la délivrance. L’ultime tir au but. D’une séance à couper le souffle. Le football a de ces logiques. L’Égypte qui a fait un médiocre premier tour s’est transformée. Dans le bon sens du terme.
L’équipe de Queiroz a fait probablement son meilleur match depuis des années. Face à des Ivoiriens très athlétiques, les Egyptiens ont fait preuve d’une organisation et une solidarité à toute épreuve. Ascendant psychologique. Jamais les ivoiriens n’ont battu l’Égypte en CAN.
La surface de jeu de Japoma, largement décriée par les Algériens, n’a pas semblé gêner, outre mesures, les 22 acteurs et leur remplaçants.
Surréaliste, impensable, pour certains algériens qui considèrent, mordicus, ce terrain comme l’une des raisons principales de l’échec.
Égypte-Côte d’Ivoire dit le contraire. Il faudrait convenir que la débâcle de l’EN à Douala est de l’ordre du sportif et n’est nullement provoquée par on ne sait quel complot. Il fallait être prêt physiquement et mentalement. Ce qui à l’évidence n’était pas le cas pour Mahrez et ses camarades. Manque de volonté et d’envie manifeste.
La Guinée équatoriale, qui en avait à en revendre, poursuit son chemin de feu en se qualifiant face au Mali. Ce dernier tombe en huitièmes pour la seconde CAN consécutive. Grosse déception. La surprenante Guinée équatoriale montre l’exemple.
Les quarts seront explosifs. La rédemption des Pharaons nous offre déjà un choc qui fera des étincelles : Égypte-Maroc.
