Chronique de la CAN: s’imposer pour survivre

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Chronique de la CAN: s’imposer pour survivre
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Qui aurait pensé, à la veille de la CAN, que cet Algérie-Guinée équatoriale du groupe E serait aussi décisif pour la suite de la participation des Verts ?

Ce second match du groupe se présente déjà comme un rendez-vous à ne pas rater. Où tout autre résultat que la victoire n’est plus permis. Un match nul serait synonyme de quasi élimination. Dans les meilleurs des cas, l’avenir des Verts ne serait plus alors entre leurs mains.

Il faudrait donc corriger les lacunes parues face à la Sierra Leone. Notamment au milieu de terrain. Les attaquants doivent ainsi prendre leurs responsabilités.

Bonne nouvelle, la Guinée équatoriale est une équipe joueuse. Face à la Côte d’Ivoire avec sa constellation d’étoiles les joueurs de Dani Guindos ont montré un visage séduisant. Une équipe qui va vers l’avant, en s’ouvrant des possibilités offensives. L’adversaire du jour qui présente un jeu à connotation latine devrait certes poser un certain nombre de problèmes aux Verts.

De plus, au Cameroun la Guinée équatoriale jouerait presque à domicile. En sus du climat, 100 km séparent la capitale Malabo de Douala par la mer. Reste un point positif : l’horaire de la rencontre.

Dans la moiteur de Douala, 20h est probablement le meilleur moment pour jouer. Reste encore la surface du jeu de ce stade de Japoma qui constitue une source d’inquiétude. Il faudrait faire avec. « Le terrain c’est le terrain, je n’y peux rien », dixit Belmadi. Il faudrait donc s’adapter à la mauvaise qualité du terrain. En jouant autrement. Faire circuler le ballon sans user les organismes. Et surtout faire preuve de réalisme.

Ce premier tour de la CAN aura montré, si besoin était, que la différence de niveau entre les équipes est de plus en plus insignifiante. Combien de grosses cylindrées ont été sérieusement malmenées par ceux considérés comme «  petites équipes ». La leçon de la Sierra Leone devrait être apprise.

Pour Belmadi et ses joueurs il faudrait impérativement s’imposer. Afin de rester en vie dans ce groupe où rien n’est encore joué. Et provoquer le déclic qui annoncerait le véritable début de la compétition pour le tenant du titre.  

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