Cinema: Cinq courts métrages en course pour le Kholkhal d’or à Saïda

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Cinema: Cinq courts métrages en course pour le Kholkhal d'or à Saïda
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Le septième Festival culturel national de la littérature et du cinéma de la femme a débuté, jeudi 23 mai au soir, à la salle Douniazed à Saïda. La Palestine est le pays invité d’honneur de cette édition.


Une édition dédiée à la comédienne Bahia Rachedi, actuellement hospitalisée en France. Un hommage a également été rendu à Aicha Daoudi, la première commissaire du festival de Saïda, lancé en décembre 2014.  » « La littérature et du cinéma de la femme sous un autre angle » est le slogan choisi pour cette nouvelle édition. Nous souhaitons un prompt rétablissement à Bahia Rachedi, une des icônes de l’art en Algérie. Nous présentons toutes nos condoléances à la famille de Khelladi Daoudia, comédienne au théâtre régional d’Oran, décédé ce jeudi 23 mai. Nous sommes ravis d’avoir parmi nous beaucoup de grands noms de l’art et de la littérature, connus en Algérie et à l’étranger », a déclaré Belkacem Karim Moulay, commissaire du festival, lors de la cérémonie d’ouverture.


Moumen Mermouri, wali de Saïda, a qualifié de stratégique le secteur du cinéma et souligné l’importance de l’investissement dans le domaine culturel. « L’Etat donne tous les moyens pour développer l’économie culturelle. Par le passé, Saïda a connu un grand dynamisme dans les domaines du théâtre, du cinéma et de la littérature. La ville a produit de grands noms tels que les cinéastes Karim Bahloul et Belkacem Hadjadj et le regretté Dahmani Ismaïl. Nous voulons que Saïda continue de produire d’autres noms, d’autres créateurs dans les domaines du cinéma, du théâtre et de la littérature « , a-t-il souhaité. 


Encourager l’investissement dans le cinéma

Smail Inezarene, directeur de l’organisation de la diffusion du produit culturel et artistique au ministère de la Culture et des Arts, a pris la parole au nom de la ministre Soraya Mouloudji et a rappelé la promulgation récente de la loi sur l’industrie cinématographique. « Un texte qui va encadrer toutes les activités relatives au cinéma. Il s’agit de promouvoir et d’encourager l’investissement dans ce secteur, d’appuyer les partenariats localement et à l’international », a-t-elle dit. Elle a rappelé que des textes d’application relatifs aux métiers du cinéma suivront la promulgation de la loi. La ministre a rendu un hommage à Bahia Rachedi, « une artiste ayant un riche parcours professionnel de 55 ans ».  


Le journaliste Zoubir Becharef, qui a animé la cérémonie, a invité les membres du jury à monter sur scène, devant une salle archicomble. Le cinéaste Belkacem Hadjadj préside le jury, assisté de Lynda Belkhiria, programmatrice dans plusieurs festivals internationaux de cinéma, et Haidar Benhassine, metteur en scène et formateur en arts dramatiques. « Je souligne le fait que ce festival continue d’être organisé. Son intérêt réside aussi dans l’importance qu’il donne aux courts métrages. Les courts métrages permettent l’émergence de jeunes cinéastes », a relevé Belkacem Hadjadj.


Cinq courts métrages sont en compétition. Il s’agit de « Desert rose » d’ Oussama Benhassine, « Le drapeau » d’Ahmed Aggoune, « Exécution » de Youssef Mahsas, « Raoring in the darknesse » (Rugissement dans l’obscurité) de Ahmed Ryadh et « Inconnu » d’Ahmed Zitouni. Le jury attribuera deux prix : le kholkhal d’or de la meilleure interprétation féminine et le kholkhal d’or du meilleur court métrage. 


Projection du film « Ben M’hidi »

La cérémonie d’ouverture a été marquée par la projection de « Ben M’hidi » le film de Bachir Derrais. Il s’agit de la première projection à l’Ouest du pays, après Alger, Annaba, Sétif et Batna, en présence du réalisateur, du scénariste, Abdelkrim Bahloul, des acteurs Lynda Larini, Mohamed Frimehdi, Khaled Benaissa et Younes Merabet. Haidar Benhassine, qui a coaché certains acteurs pour le long métrage, a été également invité à rejoindre l’équipe sur scène. La projection a été suivie d’un débat qui a duré une heure avec le public.


Durant la matinée, un master-class a été animé par l’acteur Khaled Benaissa, à la Maison de la culture Mustapha Khalef, modéré par le critique et journaliste Fayçal Chibani, suivi également d’un débat.


D’autres longs métrages sont prévus durant le festival qui se déroule jusqu’au 26 mai 2024. En avant-première mondiale, « Dounia », le nouveau long métrage de Rym Laredj, a été projeté, ce vendredi 24, en présence de la réalisatrice. Est également prévue durant le même jour, la projection du long métrage  « Chroniques fidèles survenues au siècle dernier à l’Hôpital psychiatrique Blida-Joinville, au temps où le docteur Frantz Fanon était chef de la cinquième division entre 1953 et 1956 » d’Abdenour Zahzah. Cette fiction a été projetée en avant-première algérienne au 4ème festival d’Annaba du film méditerranéen qui s’est déroulé en avril 2024. 


Dimanche 26 mai, dernier jour du festival, est consacré à la Palestine, avec en matinée, la projection de courts métrages de l’association Shashat Woman Cinema de Ramallah, suivie d’une table ronde avec la réalisatrice Yasmine Hamayel.
« Farha » de la palestinienne Darin Sallam sera projeté, le même jour, en avant-première algérienne, en présence de la réalisatrice. La projection sera également suivie par une table ronde modérée par Lynda Belkhiria en présence de Darin Sallam et Rym Laredj.


Des ateliers sur l’écriture du scénario et sur l’actorat sont également organisés, animés par la scénariste Sarah Berretima et le metteur en scène Haidar Benhassine.  Ce vendredi 24 mai, dans la matinée, un débat sur la littérature a réuni les jeunes écrivaines Fadila Behilil, Imène Kouidri et Asma Zitouni. 

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