Le président Abdelmadjid Tebboune participe aux travaux de la 27ème session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP27) qui ont débuté, ce dimanche 6 novembre, à Charm el-Cheikh, en Egypte.
La Présidence de la République a publié des photos sur la page Facebook montrant l’arrivée du chef de l’Etat à Charm El-Cheikh, à l’invitation de du président d’Egypte Abdel Fattah al-Sissi.
« Du 6 au 18 novembre, chefs d’État, ministres et négociateurs, mais aussi des militants pour le climat, des maires, des représentants de la société civile et des chefs d’entreprise se réuniront dans la ville côtière égyptienne de Charm el-Cheikh pour le plus grand rassemblement annuel sur l’action climatique.
La 27e Conférence COP27 s’appuiera sur les résultats de la COP26 pour agir sur un éventail de questions essentielles pour faire face à l’urgence climatique de la réduction urgente des émissions de gaz à effet de serre au renforcement de la résilience et à l’adaptation aux conséquences inévitables des changements climatiques, en passant par le respect des engagements à financer l’action climatique dans les pays en développement », indiquent l’ONU sur son site web.
Et d’ajouter : »Face à une crise énergétique croissante, à des concentrations record de gaz à effet de serre et à des phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus nombreux, la COP27 cherche à renouveler la solidarité entre les pays et à matérialiser les engagements historiques pris avec l’Accord de Paris, pour les personnes et pour la planète ».
Accord de Paris, un traité contraignant
Adopté dans la capitale française par 196 Etats-parties lors de la COP 21, le 12 décembre 2015 et entré en vigueur le 4 novembre 2016, l’Accord de Paris est « un traité international juridiquement contraignant sur les changements climatiques ».
L’objectif de cet Accord est de limiter le réchauffement climatique à un niveau inférieur à 2, de préférence à 1,5 degré Celsius, par rapport au niveau préindustriel.
« Pour concrétiser cet objectif de température à long terme, les pays visent à atteindre le plus rapidement possible le pic mondial des émissions de gaz à effet de serre afin de parvenir à un monde climatiquement neutre d’ici le milieu du siècle », précise l’ONU.
Elle souligne que l’Accord de Paris est un jalon dans le processus multilatéral de lutte contre le changement climatique « car, pour la première fois, un accord contraignant réunit toutes les nations autour d’une cause commune afin d’entreprendre des efforts ambitieux pour lutter contre le changement climatique et s’adapter à ses effets ».
L’Algérie se dote du Plan national climat
L’Algérie, pour rappel, est parmi les Etats signataires de l’Accord de Paris et a adopté le Plan national climat (PNC) 2020-2030 pour le concrétiser sur le terrain.
Ce plan est présenté par les pouvoirs publics comme « un outil pratique » pour appliquer la politique nationale de lutte contre les effets négatifs des changements climatiques sur plusieurs domaines vitaux « qui se manifestent, souvent, par des variations climatiques brusques, la diminution du niveau de la production agricole, la baisse du niveau de l’eau et la dégradation de sa qualité, la hausse de la demande sur l’énergie et le déclin de la biodiversité, outre une hausse des températures et des incendies de forêts aux graves conséquences sur la santé, voire la vie des citoyens ».