La 14e édition du Festival culturel international de musique symphonique s’est conclue en beauté, mercredi soir, à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih, avec une soirée mémorable portée par l’Orchestre du Frioul-Vénétie Julienne (Italie) et le duo autrichien Yury Revich et Theodosia Ntokou. Ce rendez-vous musical d’envergure, organisé sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts, a une fois encore célébré la richesse de la musique classique et l’universalité de l’art.
Une soirée sous le signe de l’excellence musicale
En présence du ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, de la Haut-commissaire à la numérisation, Mme Meriem Benmouloud, des ambassadeurs d’Italie et d’Autriche, ainsi que de nombreux diplomates, la cérémonie de clôture a offert un véritable voyage à travers le répertoire classique. Pendant près de trois heures, le public algérois, conquis, a vibré au son des chefs-d’œuvre de compositeurs légendaires tels que Giuseppe Verdi, Gioachino Rossini, Antonio Vivaldi ou encore Maurice Ravel.
Le duo autrichien, composé de Yury Revich (violon) et Theodosia Ntokou (piano), a ouvert la soirée avec une interprétation magistrale de la Sonate pour violon et piano de Ravel et de la Fantaisie sur Carmen de Pablo de Sarasate. Leur virtuosité et leur complicité ont captivé l’audience, donnant le ton d’une soirée d’exception.
En seconde partie, l’Orchestre du Frioul-Vénétie Julienne, accompagné des sopranos Angelica Lapadula et Sveva Pia Laterza ainsi que du ténor Paolo Mascari, a transporté le public dans l’univers de l’opéra italien. Des airs emblématiques comme Le Barbier de Séville de Rossini, Casta Diva de Bellini, des extraits des Quatre Saisons de Vivaldi, ainsi que des œuvres de Puccini et Verdi ont résonné, mêlant émotion et grandeur.
Un festival d’envergure internationale
Cette 14e édition a réuni plus de 300 musiciens issus de 17 pays, avec le Venezuela comme invité d’honneur. Les concerts, qui se sont déroulés non seulement à l’Opéra d’Alger, mais aussi au Théâtre régional d’Oran et à la Maison de la culture et des arts de Koléa, ont attiré un public nombreux et varié. Ce rayonnement à travers plusieurs villes algériennes témoigne de l’engagement du festival à démocratiser l’accès à la musique symphonique.
Au-delà des performances, le festival a misé sur la transmission et la formation. Des master-classes et ateliers encadrés par des musiciens et académiciens internationaux ont été organisés au profit des étudiants des instituts régionaux de formation musicale, renforçant ainsi les compétences des jeunes talents algériens et favorisant les échanges culturels.
Un pont culturel entre les nations
En réunissant des artistes de divers horizons, cette édition a une fois de plus illustré la capacité de la musique à transcender les frontières. Le Festival culturel international de musique symphonique s’impose comme un événement incontournable du paysage culturel algérien, renforçant les liens d’amitié entre l’Algérie et les nations participantes tout en offrant aux mélomanes des moments d’émotion pure.
Avec cette clôture en apothéose, le festival laisse derrière lui des souvenirs impérissables et donne rendez-vous pour une prochaine édition, promettant encore plus de découvertes musicales et de rencontres artistiques.