Les lauréats de la 2e édition du Concours national du journalisme environnemental ont été distingués, dimanche soir à l’hôtel El Djazaïr à Alger, lors d’une cérémonie organisée par KBM Algérie sous la présidence de Lamine Maghnine en présence de la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Samia Moualfi.
Le concours organisé par le Club de Spéléo-plongée et de Sports de montagne de Ain Beida (CSPS), sous le haut patronage de la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, récompense les meilleurs contenus médiatiques abordant des sujets relatifs au respect de l’environnement et à la protection de la nature en Algérie.
Le prix est revenu dans la catégorie presse écrite au journaliste Mustapha Bestami du quotidien « El-Khabar » pour son article sur l’agriculture écologique, tandis que le prix dans la catégorie « média électronique », a été remporté par le journaliste du site web « Sahara TV », Kamel El-Wafi pour son reportage audiovisuel intitulé « la destruction des palmiers au Sud ».
La journaliste de la chaîne III de la Radio algérienne, Amel Lazib a été également primée pour sa contribution à l’ancrage de la culture écologique et la sensibilisation à l’importance de ce domaine à travers son émission hebdomadaire où elle reçoit des experts et des spécialistes.
Un hommage particulier a été également rendu à Lamine Maghnine organisateur de l’évènement mais aussi journaliste qui perpétue cette tradition du prix du journalisme environnemental en Algérie.
Dans une allocution prononcée lors de cette cérémonie qui coïncide avec la célébration de la journée internationale de la montagne, la ministre a souligné le rôle important du journalisme environnemental en tant que mécanisme contribuant à atténuer la gravité des problèmes environnementaux en appelant à s’éloigner des comportements nuisibles à l’environnement et à adopter des programmes écologiques.
Affirmant qu' »une grande responsabilité » incombait aux médias pour ancrer les valeurs et les bons comportements environnementaux, et diffuser une culture environnementale, la ministre a estimé que ces derniers avaient « une forte capacité » d’influence en accordant la priorité aux questions environnementales au sein des programmes d’information, en sus de fournir des informations sur la situation environnementale.
De son côté, le président du comité du jury, Samir Ghrimess, a fait savoir que le journalisme environnemental s’est considérablement développé en Algérie comparativement aux années précédentes, où les questions environnementales étaient abordées « occasionnellement », a-t-il estimé. M. Ghrimess, également expert en changement climatique, a salué « le rôle important » du journalisme environnemental dans la mise en exergue des solutions environnementales innovantes.
