Covid-19: 17 cas confirmés en Algérie, 49 autres suspects

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Covid-19: 17 cas confirmés en Algérie, 49 autres suspects
Covid-19: 17 cas confirmés en Algérie, 49 autres suspects
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5 nouveaux cas de Coronavirus (Covid-19) ont été confirmés mercredi soir en Algérie, portant à 17 le nombre de personnes infectées par le virus dans le pays, a annoncé le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.

Ces nouveaux cas « ont été enregistrés dans la même famille pour atteindre un total de dix-sept (17) cas confirmés », indique le ministère dans un communiqué, précisant que « l’enquête épidémiologique se poursuit pour retrouver et identifier toutes les personnes qui étaient en contact avec le ressortissant algérien et sa fille, tous deux résidant en France ».

Pour rappel, les deux premières personnes, une femme de 53 ans et sa fille âgée de 24 ans, porteurs sains ont été confirmées positives au coronavirus dimanche dernier par le Laboratoire national de référence de l’Institut Pasteur d’Algérie.

Le dispositif de surveillance et d’alerte mis en place et renforcé régulièrement pour répondre à l’évolution de la situation épidémiologique du coronavirus a permis de retracer le parcours d’un Algérien de 83 ans et sa fille résidant en France ayant séjourné en Algérie du 14 au 21 février 2020 dans leur famille à Blida et qui ont été confirmés positifs au coronavirus après leur retour en France, le 21 février 2020.

Jeudi matin, c’était le Directeur général de la Prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Dr Djamel Fourar, qui a affirmé qu’aucun « nouveau cas » confirmé de coronavirus (Covid-19) n’a été enregistré en Algérie depuis ces 5 derniers. Il a signalé que les résultats des analyses inhérentes à 49 cas suspects seront connus dans l’après-midi de la même journée.

« Nous n’avons enregistré aucun nouveau cas de coronavirus. Nous sommes en attente des résultats des analyses effectués par l’institut Pasteur sur les cas suspects qui nous parviendront l’après-midi pour en informer l’ensemble des médias », a déclaré Dr Fourar, dans un point de presse sur l’évolution de cette nouvelle pathologie en Algérie. Une rencontre appelée à se renouveler à raison de deux fois par semaine, afin de tenir l’opinion publique informée, a-t-il annoncé à l’occasion.

Le bilan du coronavirus s’est ainsi stabilisé aux 17 cas recensés jusque-là, dont celui du ressortissant italien, le 1er cas confirmé le 25 février dernier, alors que sept (07) autres sont issus d’une même famille établie à Blida, dont certains membres avaient effectué un déplacement à l’étranger, a rappelé Dr Fourar.

Sur les 49 cas suspects, 43 sont sous surveillance à l’Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) Lhadi Flici d’El-Kettar, et six au niveau de la structure hospitalière de Boufarik (Blida), où deux (2) cas de contamination au virus ont été confirmés le 2 mars courant, a-t-il détaillé.

L’intervenant a qualifié d’ « importante » la définition des cas, selon qu’il s’agisse d’une grippe saisonnière ou de coronavirus, les symptômes des deux pathologies étant similaires.

Le ministère de la Santé affirme que le dispositif de veille et d’alerte mis en place « demeure en vigueur et la mobilisation des équipes de santé reste à son plus haut niveau ». « La vigilance est de mise à tous les niveaux », a assuré Dr Fourar, préconisant, à titre préventif, la vaccination antigrippale, d’autant que celle-ci demeure « gratuite ».

Pour sa part, le Directeur général de l’Institut Pasteur, Dr Lyes Rahal, a insisté sur le respect des règles d’hygiène, citant notamment le lavage fréquent des mains, tout en faisant savoir que « le port des bavettes de protection n’est nécessaire que pour les sujets malades afin d’éviter qu’ils ne contaminent autrui ».

De son côté, le président de la Commission nationale d’experts pour la Prévention contre la grippe saisonnière, le Pr Mohamed Guerenik, a indiqué qu' »aucun pays n’a l’expérience face à cette situation ». « L’Algérie, qui est un pays médium, a bien réagi et répond bien car plus armée. Elle est capable d’être honorable dans sa riposte », a-t-il assuré, mettant en garde, toutefois, sur le risque d’une « phase croissante » de la pathologie.

Tout en considérant que les médias sont « une partie des soins », le spécialiste a convié ces derniers au « respect de la déontologie et de l’éthique » dans le traitement de l’information, afin d' »éviter la désinformation qui risque d’être dangereuse et de faire peur ».

« La liberté d’expression doit s’effacer devant l’intérêt du pays », a-t-il observé, avant de noter que la grippe saisonnière « tue plus », rappelant d’autres épisodes, dont celui du virus HN1, précédemment gérés par le pays et qui lui ont permis d’acquérir « une expérience » en la matière.

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