Près 132 pays ont déjà identifié les séquençages du variant britannique, depuis sa première apparition en septembre 2020 au Royaume-Uni, selon le dernier rapport épidémiologique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
A la date du 13 avril, un total de 132 pays, répartis dans les six régions de l’OMS, ont signalé des cas de cette variante (dont le nom scientifique est VOC 202012/01).
Par ailleurs, le variant sud-africain (501Y.V2) a été signalé dans deux pays supplémentaires, ce qui porte à 82 le nombre de pays dans les six régions de l’OMS.
Depuis la dernière mise à jour de l’OMS, le variant brésilien (P.1) a été signalé dans sept pays supplémentaires. Il est désormais recensé dans 52 pays des six régions de l’OMS. D’une manière générale, la proportion du variant brésilien est passée de 28 % des échantillons collectés en janvier 2021 à 73 % en mars 2021, selon les données générées par des réseaux partenaires de l’OMS.
Attention aux variants!
Selon l’OMS, plusieurs études ont montré une hausse de la transmissibilité, de la gravité et de la mortalité associées au variant britannique par rapport aux variantes non VOC. Une étude récemment publiée, qui a utilisé des ensembles de données provenant de plusieurs pays européens et des Etats-Unis, a estimé que le VOC202012/01 a un nombre de reproduction 43-93% plus élevé que les variantes circulant précédemment.
Du côté du variant sud-africain (501Y.V2), les investigations d’une étude récente ont montré que cinq cas importés du variant 501Y.V2 étaient responsables de 14 chaînes de transmission et d’un total de 36 cas en France.
Selon cette étude, les caractéristiques épidémiologiques, telles que la période d’incubation et la transmissibilité, semblaient comparables à celles décrites en Chine avant l’émergence du variant 501Y.V2.