Bernard Pivot, l’amoureux des mots et des livres, s’est éteint à 89 ans après une longue bataille contre le cancer. Son décès marque la fin d’une époque pour beaucoup, ayant grandi en regardant ses émissions emblématiques telles que «Apostrophes».
Bernard Pivot était né à Lyon, le 5 mai 1935. Ses parents étaient épiciers. Durant la guerre, alors que son père était prisonnier, il se réfugia avec sa mère dans le Beaujolais. Il entame sa carrière dans le journalisme par un stage au Progrès de Lyon, où il développe une amitié avec Jean Hamelin, qu’il considère comme l’un de ses mentors. Leur collaboration se poursuit au Figaro, où Hamelin lui transmet l’art de rédiger un article.
Pivot était un passeur de culture, un réconciliateur entre les mondes intellectuel et sportif, un professeur idéal qui rendait la lecture non seulement accessible mais aussi divertissante.
À travers ses émissions, Pivot a su démocratiser la lecture et l’orthographe, transformant une activité souvent perçue comme ennuyeuse en un véritable spectacle télévisé. Son rôle dans la promotion de la littérature et de la langue française est inestimable, marquant des générations entières.
En dehors de son travail à la télévision, Pivot était également un écrivain prolifique et un membre influent de l’Académie Goncourt. Sa passion pour les mots et son engagement envers la littérature étaient palpables dans tout ce qu’il entreprenait.
Son départ laisse un vide immense dans le monde de la culture française, mais son héritage perdurera à travers ses livres, ses émissions et les souvenirs qu’il a créés chez ses nombreux admirateurs.
Bernard Pivot restera dans les mémoires comme un fervent défenseur de la langue française et un passionné de littérature. Son style unique, mêlant humour et érudition, a su captiver des millions de téléspectateurs pendant des décennies. Au-delà de son influence médiatique, Pivot était également un homme d’une grande générosité, toujours prêt à partager son amour des mots et des livres avec le public. Sa disparition laisse un vide non seulement dans le paysage culturel français, mais aussi dans le cœur de tous les amoureux de la langue de Voltaire.
