Le monde de la presse perd ce 4 décembre le photo-journaliste Amine Chikhi, talentueux photographe décédé à l’âge de 51 ans à l’hôpital de Tipasa, suite à une affection au Coronavirus, selon les informations fournies par ses proches.
Sa carrière remarquable s’étend à travers divers médias nationaux, où son travail a capturé des moments emblématiques et a contribué à l’enrichissement visuel du paysage médiatique.
De par son engagement et son talent, Amine Chikhi a laissé une empreinte indélébile dans le domaine de la photographie journalistique algérienne. Sa passion pour l’art de capturer l’instant a transcendé les pages des journaux pour devenir une véritable chronique visuelle de son époque.
Outre son œuvre médiatique, Amine Chikhi était reconnu pour sa proximité avec les réfugiés sahraouis et son profond sentiment d’empathie envers eux. Son travail exceptionnel dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf a transcendé le simple acte de capturer des images pour devenir une véritable chronique humaniste de la condition de ces communautés vulnérables et de celle d’un peuple qui se bat pour la conquête de sa liberté.
Les hommages affluent de la communauté médiatique, saluant non seulement son professionnalisme mais aussi son humanité et sa jovialité.
La cérémonie d’inhumation a eu lieu ce lundi après la prière d’El-Asr au cimetière de Koléa dans la wilaya de Tipasa, où amis, collègues et famille ont rendront un dernier hommage à cet artiste de l’objectif qui a marqué les esprits par son oeuvre de qualité et son engagement envers la dignité humaine.