L’ancien Premier ministre algérien, Abdelhamid Brahimi, est mort ce dimanche 15 août 2021, apprend-on de bonne sources.
Engagé dans les rangs de l’Armée de libération nationale, Abdelhamid Brahimi, né le 2 avril 1936 à Mila, a exercé plusieurs fonctions ministérielles avant d’être désigné en 1984 par le président Chadli Bendjedid, au poste de premier ministre en remplacement de Mohamed Ben Ahmed Abdelghani. Poste qu’il occupera jusqu’aux émeutes d’octobre 1988 où il sera remplacé par Kasdi Merbah.
Surnommé “Brahimi la science”, le nom de Abdelhamid Brahimi est associé à ce qu’on a appelé la “déboumedienesation” sous Chadli Bendjedid qui s’est traduite, selon ses détracteurs, par l’abandon d’une trajectoire “dévelopementiste” initiée par le régime de Boumedienne.
La vaste restructuration des entreprises publiques s’est traduite surtout par une pléthore de nouvelles entreprises avec de nouvelles structures dirigeantes sans pour autant apporter l’efficacité promise.
Abdelhamid Brahimi fera encore des siennes après son départ du gouvernement en affirmant sur la base d’une logique purement arithmétique que les contrats – supposés donnaient lieu systématiquement à des commissions – se sont traduits par un détournement de 26 milliards de dollars.
Dans un contexte où le pays était étranglé par le service de la dette et se trouvait en quasi-cessation de paiement, ce propos a largement alimenté la contestation du régime y compris des islamistes du FIS.
Parti en exil à Londres, “Brahimi la science s’est rapproché des islamistes. Il est rentré de son exil en 2016.
Oui, il était là rampe de signalement de tous ces détournements , Allah irahmou, mais personne ne l’écoutait , bien plus que ça, tout le monde se moquait de lui , alors que la triste vérité était bien la.
Des années après, on commençait à étaler toutes ces affaires au quotidien , mais c’est trop tard puisque toute la cagnotte algérienne s’est évaporée.
Si on avait pris en charge ces affaires des 26 milliards, jamais 1 500 milliards de Dollars ne disparaîtraient en une vingtaine d’année durant le règne des Bouteflika.
Que Dieu l’accueille en son vaste paradis.