Deux ans de prison pour le chercheur Raouf Farrah et le journaliste Mustapha Bendjama

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Deux ans de prison pour le chercheur Raouf Farrah et le journaliste Mustapha Bendjama
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Le chercheur Raouf Farrah et le journaliste Mustapha Bendjama ont été condamnés, ce mardi 29 août 2023, par le Tribunal correctionnel de Constantine, à deux ans de prison ferme, rapporte l’avocat Kouceila Zerguine. Le père de Raouf, Sebti Farrah a écopé, quant à lui, d’une année de prison avec sursis. Un appel a été interjeté conformément aux délais prévus par le code de procédures pénales, ajoute-t-on de même source.

Dans cette même affaire, Mountaha Habes, une cadre de la société Astrefrade, filiale de Asmidal, a été condamné à 18 mois de prison ferme alors que Sofiane Berkane, ex chargé de communication de la wilaya d’Annaba, qui comparaissait en liberté provisoire, a été relaxé.

Le procureur de la République avait requis, le 22 août dernier, trois ans de prison ferme et 100 000 dinars d’amende à l’encontre de Raouf Farrah, son père Sebti, Mustapha Bendjama ainsi que Mountaha Habes et 18 mois de prison ferme à l’encontre de Sofiane Berkane.

Cette affaire, qui avait commencé en février dernier avec la fuite de l’activiste Amira Bouraoui sous ISTN , a aboutit à l’arrestation de plusieurs personnes dont le journaliste Mustapha Bendjema, le chercheur algero-canadien, Raouf Farrah et son papa ainsi que d’autres cadres. Une fois l’affaire requalifiée, ils ont été poursuivis pour « réception de fonds depuis l’étranger dans le but d’effectuer des actes attentatoires à l’ordre public » et « publication sur internet d’informations classifiées ». Le père de Raouf Farrah a été poursuivi, quant à lui, pour « participation à la réception de fonds depuis l’étranger ».

Les mis en cause ont rejeté ces accusations et ont expliqué les faits qui leur sont reprochés. Les avocats de Bendjama ont souligné qu’il s’agissait du payement d’un travail effectué par le journaliste au profit d’une ONG. Quand à la « publication d’informations classifiées », il ne s’agissait que de documents transmis aux médias locaux, à Annaba, par le service communication de la société Astrefrade.

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