Les films algériens « La vie d’après », long métrage de Anis Djaad et « Hypnotisia », court métrage de Marouane Lakhdar-Hamina, prennent part aux Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) qui accueillent pour leur 33e édition, prévue du 29 octobre au 5 novembre, 44 films arabes et africains, entre longs et courts métrages de fiction et documentaires, annoncent les organisateurs.
Dans la section « Longs métrages de fiction », « La vie d’après » entrera en compétition officielle aux côtés de 11 autres films dont, « Sharaf » de Samir Nasr (Egypte), « Le Sermon des prophètes » de Boundaone Seydou (Burkina-Faso), « Sous les figues » de Sehiri Erige (Tunisie), « Vuta N’Kuvute » de Shivji Amil (Tanzanie) et « Attarik / la route » de Abdelhamid abedelatif (Syrie).
Premier long métrage de Anis Djaad, « La vie d’après » (2021), mention spéciale au 41e Festival international du film d’Amiens (France), relate en 105 mn, l’histoire de Hadjer qui tente de se reconstruire une vie avec son fils Djamil, après le lâche assassinat de son époux par un groupe terroriste.
Journaliste, scénariste et réalisateur, Anis Djaad a signé son premier court métrage, « Le hublot » en 2012, suivi en 2014 de « Passage à niveau » puis par « Le voyage de Keltoum » en 2016.
De son côté et dans la section « Courts métrages de fiction », « Hypnotisia », sera en lice pour le Tanit d’Or aux côtés de onze autres films dont, « Palestine 87 » de Bilel Khatib (Palestine), « Last day of sun » de Majri Kais (Tunisie), « Nhinguitimo » de Azevedo Licinio (Mozambique), « Huits Citoyens concernés » de Lucien Bourjeily (Liban) et « Bergie » de Dian Weys (Afrique Du Sud). D’une durée de 37 mn, « Hypnotisia », drame psychologique et expérimental, relate l’histoire d’un psychopathe, tueur en série qui s’en prend à de jeunes femmes, jusqu’au moment ou il contacte un « centre de déprime » et d’aide aux personnes en détresse.
« Rachida » et « Hier, aujourd’hui et demain » de la regrettée Yamina Bachir Chouikh (1954-2022) seront projetés aux côtés de cinq autres films dans le cadre d’un hommage solennel que prévoient de rendre les organisateurs des 33e JCC, aux « pionnières et au pionniers qui ont marqué le cinéma par leur créativité et leur résistance à toutes formes de dogmes ».
Par ailleurs, dans la section « hors compétition », 12 films « récents et inédits » seront projetés, alors que dans celle des documentaires, autant de films seront en compétition dans la catégorie « longs métrages » de cette section, alors que huit autres courts métrages de la même section se disputeront le podium de cette édition.