« Le président Donald J. Trump gracie 73 personnes et a commué les peines de 70 autres », est-il indiqué dans un communiqué. Parmi eux, Steve Bannon, 66 ans, qui avait été l’un des artisans de la campagne présidentielle victorieuse de Donald Trump en 2016 avant d’être poussé vers la sortie par le milliardaire républicain.
Il a obtenu la clémence du président alors qu’il était accusé d’avoir détourné des fonds prétendument destinés à la construction d’un mur à la frontière États-Unis-Mexique.
Selon le New York Times, Donald Trump a pris la décision de gracier son ancien conseiller à la dernière minute après s’être entretenu au téléphone avec lui. La grâce présidentielle annulerait les charges portées contre Steve Bannon s’il était condamné, d’après le même journal.
Sur la liste des autres personnes graciées figure son ancien collecteur de fonds Elliott Broidy, poursuivi pour une campagne de lobbying illégale, ainsi que le rappeur américain Lil Wayne qui avait plaidé coupable le mois dernier de possession d’une arme à feu, délit pour lequel il risquait jusqu’à dix ans de prison.
Ces derniers mois, Donald Trump, qui doit s’envoler mercredi 20 janier pour la Floride, a déjà utilisé ce pouvoir présidentiel et a exonéré des collaborateurs et des proches. Certains avaient été condamnés dans le cadre de l’enquête sur une possible collusion entre la Russie et son équipe de campagne en 2016.
Pour sa dernière journée à la Maison-Blanche, le président américain sortant Donald Trump a également signé un décret portant sur la suspension pour une durée de 18 mois des expulsions de Vénézuéliens se trouvant illégalement sur le territoire américain, en invoquant la crise que connaît le pays socialiste.
« J’ai décidé qu’il est dans l’intérêt de la politique étrangère des États-Unis de reporter l’expulsion de tout ressortissant du Venezuela, ou étranger sans nationalité qui dernièrement résidait au Venezuela » pour une durée de 18 mois, affirme le décret signé par Trump.
Enfin, dans une allocution de fin de mandat, Donald Trump a invité les Américains à « prier » pour le succès de la future administration Biden. « Cette semaine, une nouvelle administration va être investie et nous prions pour qu’elle réussisse à maintenir l’Amérique en sécurité et prospère », a affirmé le président sortant.