Trois films algériens représenteront l’Algérie à la 27e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco 2021), prévu du 16 au 23 octobre prochain, lit-on sur le site officiel du Festival.
Deux films algériens participent à ce rendez-vous panafricain dans la catégorie « Documentaire long métrage », à savoir « Fanon, hier et aujourd’hui » du réalisateur franco-algérien Meziane Hassane qui renferme des témoignages vivants sur le militant et psychiatre Frantz Fanon, en hommage à sa contribution à la guerre de libération nationale, et « Janitou » de Hattou Amine, en compétition avec les films « En route pour le milliard » de Hamadi Dieudo (R.D Congo), « Faya Dayi » de Beshir Jessica (Ethiopie) et « Le dernier refuge » de Samassekou Ousmane (Mali).
L’Algérie est représentée dans la catégorie des courts métrages par le film « Je me suis mordue la langue » de la réalisatrice franco-algérienne Khada Nina, en lice avec 28 productions de réalisateurs africains, à l’instar de « MADA ou l’histoire du premier homme» de Pantaleon Laurent (La réunion), «Nos voisins» de Kabore Delphine (Burkina Faso) et « Prisoner and jailer » Lamin Muhannad (Libye).
En dehors de la compétition officielle pour l’Etalon d’or du Yennenga, le public sera au rendez-vous avec les films algériens «Tahia Ya Didou» de Mohamed Zinet », « Omar Gatlato » de Merzak Allouache dans la sélection retrospective «Fespaco classics», en sus d’un film d’animation du réalisateur Boukhari Boubaker dans la sélection retrospective des films d’animation africains.
Les longs métrages «Le choix d’Ali» de Amor Hakkar et «La vie d’après» de Anis Djaad (2019) seront projetés dans la sélection «Panorama» du Festival.
17 films sur un total de 1132 fictions long métrage en compétition pour le Fespaco
Lors de la présentation de la liste des films en compétition pour « l’Etalon d’or de Yennenga », les organisateurs ont affirmé le choix de 17 films sur un total de 1132 fictions long métrage.
Créé en 1969, ce rendez-vous culturel biennal a été reporté pour plus d’une année en raison de la crise sanitaire induite par la propagation de la pandémie (Covid-19).