En guise de consolation pour la tragédie qui se déroule en Palestine, un prix à la Biennale de Venise à une artiste palestinienne Samia Halaby*

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En guise de consolation pour la tragédie qui se déroule en Palestine, un prix à la Biennale de Venise à une artiste palestinienne Samia Halaby*
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Samia Halaby artiste palestinienne  reçoit le prix spécial à la Biennale de Venise  2024.

Bien sur ce sont des paravents pour masquer l’horreur du génocide , malgré tout le talent de Samia Halaby . Nous ne sommes pas dupes et cela ne nous console pas !

Samia Halaby est une artiste peintre abstraite de premier plan et une grande spécialiste de l’art palestinien.

Elle est connue non seulement pour sa carrière d’artiste, mais aussi en tant qu’intellectuelle, et militante. Elle a écrit et publié sur l’histoire de l’art, la méthodologie artistique et l’esthétique.

En 1948, la famille de S. Halaby fut exilée de Palestine pour s’installer aux États-Unis en 1951.

Dans les années 1960, Samia Halaby enseigne à l’Institut d’art de Kansas City. Grâce à une bourse de recherche, elle part en 1964 au Proche-Orient, où elle étudie l’abstraction géométrique dans l’architecture islamique, qui deviendra sa source d’inspiration majeure.

La nature, surtout l’olivier de sa Palestine natale (véritable archétype des artistes palestiniens ), est très présent dans ses toiles. Elle aborde la représentation de la réalité par le biais de l’abstraction . Samia Halaby déconstruit le réel, en décompose les éléments pour les fondre dans une forme abstraite .

En 1972, elle est à la Yale School of Art.  Aprés avoir essuyé le refus de sa titularisation, Samia  Halaby et ses collègues organisent alors une exposition à Manhattan en 1982 (à la galerie 22 Wooster)  dont le but est de mettre en lumière les pratiques discriminatoires de l’école à l’égard de ses membres féminines ou racisés .

Aujourd’hui de nombreuses expositions lui ont été consacrées en Europe, en Amérique du Nord et au Moyen-Orient et ses oeuvres figurent dans les collections de grands musées parmi lesquels le musée Guggenheim à New York, l’Institut du monde arabe à Paris, le Mathaf (Arab Museum of Modern Art à Doha).

*Myriam Kendsi critique d’art , plasticienne

O Palestine ! catalogue de peinture – TheBookEdition.com

Lart au féminin, de lAlgérie au Liban et à la Palestine – TheBookEdition.com

Protest painters algériens – Editions Marsa

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