Les Gardes-côtes espagnols ont intercepté vendredi et samedi 418 migrants clandestins à bord de 31 embarcations, tout au long de la côte de la région de Murcie (sud-est de l’Espagne). La plupart des migrants interceptés sont de nationalité algérienne, ont annoncé samedi des médias espagnols, citant la Délégation du gouvernement dans cette région.
13 embarcations avec 186 personnes à bord ont été interceptées vendredi par les Gardes-côtes et la Salvamento Marítimo, organisme chargé de la sûreté maritime. 232 autres migrants clandestins ont été interceptés le lendemain, samedi, à bord de 18 embarcations.
Deux personnes ont été testées positives au coronavirus avant d’être transférées dans un centre de santé, rajoutent les mêmes médias. Les autres migrants ont été placés en quarantaine.
Les Gardes-côtes et la Salvamento Maritimo s’attendaient samedi à l’arrivée de d’autres embarcations, repérées par les Services de la protection côtière (Servicio de Vigilancia Aduanera), organisme étatique de recherche et de sauvetage, mais qui « ont réussi à contourner le dispositif d’interception ».
Les 416 migrants restants ont été transférés au port d’Escombreras (Carthagène) pour être gardés par la Police espagnole et assistés par la Croix-Rouge.
La même source fait savoir que les migrants qui ne seront pas isolés dans un centre hospitalier et seront libérés au bout de 72 heures, puisque la frontière avec l’Algérie est fermée en raison de l’épidémie de coronavirus.
Le ministère de la Santé de la région de Murcie doit également demander une ordonnance auprès de la Justice pour prendre en charge les autres migrants en cas éventuels cas de coronavirus.
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