Une immense foule s’est réunie ce 22 mai au centre de Téhéran pour rendre hommage au président iranien, Ebrahim Raïssi, décédé dans un crash d’hélicoptère. La télévision d’État a évoqué un million d’adieux.
Les cérémonies, déclarées jour férié, ont commencé par une prière dirigée par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, en présence des principaux dignitaires iraniens et de nombreuses personnalités étrangères, notamment le Premier ministre irakien Mohamed Shia al-Sudani.
Les funérailles, marquées par l’émotion et la participation de nombreux dirigeants régionaux, se sont déroulées en plusieurs étapes, culminant avec une marche lente vers la place Azadi, où de nombreux habitants portaient des portraits et des drapeaux iraniens. Les cérémonies se termineront jeudi par l’enterrement de Raïssi à Machhad, sa ville natale.
La disparition de Raïssi a suscité des réactions de soutien, notamment de la part de Hamas et du Hezbollah, et a souligné le rôle de l’Iran dans « l’axe de la résistance » au Moyen-Orient. En parallèle, les préparatifs pour l’élection présidentielle du 28 juin ont débuté, avec le président par intérim Mohammad Mokhber chargé d’organiser le processus de succession.
Ebrahim Raïssi est décédé alors qu’il se rendait à Tabriz pour une inauguration conjointe avec le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev. Les opérations de recherche ont duré douze heures avant de localiser les débris de l’hélicoptère grâce à des drones iraniens. Ce tragique accident a plongé le pays dans une période de deuil, rappelant des précédents rassemblements nationaux comme ceux qui ont suivi la mort du général Qassem Soleimani en 2020.
