La production des membres du Forum des pays exportateurs du gaz ( GECF) devrait augmenter de plus de la moitié à l’horizon 2050, selon le dernier rapport du Forum.
Dans la 6ème édition de son rapport « Global Gas Outlook 2050 » (GGO), l’organisation regroupant 11 pays producteurs du gaz, s’attend à ce que « la production totale de gaz des membres actuels du Forum augmentera de plus de moitié, atteignant environ 2.600 milliards de m3 d’ici 2050 ».
Selon le rapport, la plupart des pays du GECF maintiendront ou augmenteront leurs capacités de production gazière au cours d’ici 2050.
« Cela se traduit par un taux de croissance annuel de 1,4 % sur la période de prévision, positionnant le GECF pour conserver sa part du marché mondial production de gaz à environ 47 % », lit-on dans le document.
D’après les prévisions du GECF, le commerce mondial du gaz devrait augmenter de 45 % d’ici 2050 et deviendra plus « intégré et interdépendant » à la faveur de l’expansion du GNL.
« Le commerce mondial de GNL sera le principal moteur des exportations de gaz naturel, s’accélérant encore plus rapidement que les précédentes prévisions, et dépassant le commerce par pipeline vers 2030 pour atteindre 845 millions de tonnes (1.150 bcm) », avance la même source.
Quant à la demande mondiale de gaz naturel, il est prévu qu’elle augmente de 46 %, passant de 3.840 milliards de m3 en 2020 à 5.625 milliards de m3 en 2050.
Le rapport souligne que le Moyen-Orient contribuera à la satisfaction de cette demande à hauteur de 32%.S’agissant de la production gazière offshore, elle devrait croître fortement, selon le rapport, contribuant à plus de 1.000 milliards de m3 de annuellement d’ici 2050.
En revanche, le gaz associé conventionnel devrait passer d’une part de 12 % de la production mondiale de gaz en 2020 à environ 7 % en 2050.
En outre, « la part du gaz non-conventionnel devrait passer de 25 % en 2020 à 30 % en 2030 avant de se stabiliser et de rester à ce niveau », précise-t-on dans ce rapport.
Le GECF réaffirme que le gaz naturel augmentera sa part dans le mix énergétique mondial de plus de 23 % aujourd’hui à 27 % en 2050, devenant un important pilier de la décarbonation et du développement durable.
Quant à l’hydrogène, le GECF prévoit une hausse de la demande à plus de 620 Mt de H2.
« Près de 46 % de la production totale d’hydrogène proviendra de l’hydrogène bleu », précise-t-on.
Cependant, la part de la production d’hydrogène à base de gaz naturel, représenterait près de la moitié de la production totale.
« Les membres du GECF disposent d’un potentiel convaincant pour exporter près de la moitié de la future production mondiale d’hydrogène, principalement d’Eurasie, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient », note la même source.
Plus on avance dans le temps, plus nos spécialistes du GEFC nous dévoilent des projections , non pas antagonistes, mais diverses sans aucun point commun . En 2018 , lors de la rencontre de Trinité et Tobago , notre ministre de l’énergie de l’époque , Mr Guitouni, avait déclaré que la demande mondiale pour le gaz naturel augmentera de 35% à l’horizon 2040. Il a , en outre évoqué de satisfaire la demande d’énergie d’une population mondiale qui passera de 7,3 milliards d’habitants en 2015 à 9,2 milliards en 2040, vivant principalement dans les pays en développement, et en milieux de plus en plus urbains.
On sait que Les ressources en gaz et en pétrole mettent des dizaines de millions d’années à se former. Elles diminuent progressivement car leur consommation est plus rapide que leur temps de renouvellement. L’AIEA n’a pour l’instant pas le mandat de contrôler l’exactitude des réserves annoncées. Tant que les États ne seront pas soumis à des normes communes, la transparence en matière de réserves est donc encore difficile à atteindre. Par ailleurs, chaque compagnie pétrolière a aussi ses méthodes de calcul de réserves, de ce fait aucune projection n’est permise .