Le Syndicat des journalistes palestiniens a révélé ce 6 décembre que la situation dans la bande de Gaza est devenue de plus en plus dangereuse et ce, depuis le début de l’agression sioniste le 7 octobre dernier.
Soixante-quinze journalistes et autres travailleurs des médias, affirme la même source, ont perdu la vie au cours de cette période, tandis que 80 autres ont été blessés. Les autorités israéliennes ont également procédé à la détention de 43 professionnels des médias, et deux sont actuellement portés disparus.
Le Syndicat a souligné dans un communiqué que la crise s’aggrave, affectant directement la vie de 60 familles de journalistes qui se retrouvent désormais sans abris après la démolition de leurs maisons par l’armée israélienne.
De plus, 63 bureaux de journalistes ont été détruits par les forces d’occupation, perturbant le travail de 25 radios locales (24 à Gaza et une en Cisjordanie). Trois agences de médias ont également vu leurs activités restreintes ou fermées.
Face à cette situation critique, le syndicat s’efforce de fournir des moyens et un soutien aux journalistes afin qu’ils puissent continuer leur travail dans la bande de Gaza. Cependant, la pression exercée par les autorités israéliennes sur les médias locaux rend cette tâche de plus en plus difficile.
Le syndicat appelle à une mobilisation internationale pour attirer l’attention sur la situation critique des journalistes dans la région et garantir leur protection alors qu’ils continuent à exercer leur profession dans des circonstances extrêmement difficiles.
