Un rapport publié ce week-end par la presse israélienne a révélé des détails contraires au récit officiel de l’occupant sur le lancement de l’opération Déluge de Al Aqsa le 7 octobre dernnier.
Selon le rapport, un hélicoptère militaire israélien a ouvert le feu sur des hommes armés palestiniens mais a également tué un grand nombre des festivaliers Israéliens présents sur les lieux.
Le rapport du journal israélien Haaretz indique que l’enquête policière a conclu que les résistants du Hamas n’avaient aucune information préalable sur le festival qui se déroulait près du kibboutz Re’im, près de la frontière avec Ghaza.
Le journal Yediot Aharonot a également rapporté que les forces israéliennes ont eu du mal à identifier les militants du Hamas lors de l’attaque. Les pilotes d’hélicoptères ont utilisé l’artillerie contre les civils lors du festival, selon le rapport susdit.
Le journal indique que les militants Hamas ont reçu pour instruction de s’introduire lentement dans la foule et de ne bouger sous aucun prétexte. Posture, expliquent-ils, qui a trompé l’armée de l’air. La police a estimé que le nombre de personnes tuées lors du festival était de 364, mais n’a pas révélé leur identité.
Les détails de l’enquête sont contraires au récit officiel israélien sur l’attaque perpétrée par le groupe de la résistance palestinienne, qui affirmait que des hommes armés du Hamas avaient massacré les participants au festival.
Des centaines de combattants du Hamas sont entrés en Israël dans le cadre d’une opération surprise baptisée « Déluge d’Al-Aqsa », provoquant une grande panique chez l’occupant et stimulant une vengeance sanglante de représailles israéliennes contre les habitants de la bande de Ghaza.
Israël a tué plus de 12 300 Palestiniens lors de ses attaques aériennes et terrestres sur la bande de Ghaza depuis l’offensive surprise du Hamas, le 7 octobre.
Des milliers de bâtiments, dont des hôpitaux, des mosquées et des églises, ont été dévastés lors des bombardements incessantes d’Israël contre l’enclave assiégée depuis 2007.
Le siège israélien a également privé Ghaza de tout approvisionnement en carburant, en électricité et en eau.
Israël a rejeté les appels continus à un cessez-le-feu.