La première réaction en Algérie aux tensions que vivent les musulmans en Hexagone après l’assassinat d’un enseignant en France a été exprimée par le Haut Conseil Islamique (HCI). Ce dernier a condamné « énergiquement », dans un communiqué, la campagne « enragée » menée contre le l’Islam et le prophète Mohammad (QSSSL). « Le HCI condamne énergiquement cette campagne enragée contre la meilleure et la plus noble des créatures, le prophète Mohammad (QSSSL), symbole de la tolérance et de la coexistence, mais aussi contre l’Islam, religion de paix épousée par des centaines de millions de personnes dans les quatre coins du monde », indique le communiqué.
Le HCI saisit cette occasion pour appeler l’ensemble des musulmans, les sages à travers le monde, les organisations à caractère religieux et les instances en charge des droits de l’Homme et du dialogue interreligieux à « contrer ce discours radical et inhumain » et à « faire prévaloir la raison qui prône le respect des symboles religieux communs et le bannissement de la haine et du racisme ».
« L’opinion, quelle qu’elle soit, ne saurait être libre dans tous les cas, encore moins lorsqu’elle est exprimée à des fins immorales et attentatoires à la dignité humaine », précise le HCI fustigeant, par la même, « l’émergence d’une catégorie de pervers n’ayant aucun égard aux valeurs humaines, des dépravés enclins au mal qui prétendent s’exprimer au nom de la liberté d’expression en portant atteinte à l’Islam et à son prophète et en parodiant les symboles religieux dont le respect et l’intangibilité sont pourtant consacrés par les lois internationales ».
Le HCI a rappelé « le mois dédié au soutien au prophète Mohammad (QSSSL) qui fut une miséricorde pour l’humanité, l’exemple le plus éloquent de sagesse, de perspicacité, de droiture et de tolérance et la meilleure illustration des hautes valeurs humaines, en témoignent de grands philosophes et penseurs d’Orient et d’Occident ».