Le Hirak a repris ce 22 février 2021, à l’occasion du 2e anniversaire de son déclenchement la même date en 2019. Des marches ont déjà débuté dans plusieurs villes. Dans la capitale, une foule se rend à partir de Belcourt vers Alger-Centre, où un dispositif impressionnant a été mobilisé. Des vidéos diffusés en live sur Facebook montrent le début de marches à Bouira, Bejaia ou encore Constantine et Tlemcen.
À Bejaia, les manifestants se sont d’abord rassemblés devant la maison de la culture Taous Amrouche, selon les lives diffusés sur Facebook. Des avocats ont également lancé une marche en robe noires.
A Constantine, une foule nombreuse occupe les principales artères de la ville. Idem de l’autre côté du pays, à l’ouest. A Tlemcen, des vidéos montrent une foule assez importante circulant dans le centre-ville.
Alger sous haute surveillance pour le retour du Hirak
A Sidi Bel Abbès, des dizaines de personnes ont commencé par se rassembler la principale place du centre-ville.
A Annaba, c’est devant le siège de la Wilaya que les manifestants se sont rassemblés. Les marches ont également été lancées à Oran, Mostaganem, Skikda, Seti, Bouira ou encore Oum EL Bouaaghi.
Dans la capitale, le dispositif policier déployé depuis la veille est impressionnant. Il a été renforcé dès de la matinée dans le centre-ville. Camions à canon à eau, 4X4 ou fourgons cellulaires sont déployés dans plusieurs rues, principales et secondaires. L’accès à la wilaya a également été obstrué, avec l’installation de plusieurs barrages, dont un à Dar El Beida et un autre à Lakhdaria.. Les conducteurs font état d’un encombrement « monstre » depuis dimanche soir.
D’autres manifestants se dirigent vers le centre-ville à partir de Bab El Oued.
Les manifestants reprennent les mêmes slogans à travers ces wilayas, exigeant le départ du pouvoir ou encore la libération des détenus.
Les Algériens célèbrent le deuxième anniversaire du déclenchement du Hirak par une reprise des marches, stoppées net par l’épidémie de coronavirus en mars 2020.