D’imposantes manifestations populaires se sont ébranlées simultanément jeudi dans toutes les grandes artères du pays en soutien indéfectible au peuple palestinien. Ces marches, à l’initiative de certains partis et organisations de masse, strictement encadrées, ont exprimé d’abord la profonde solidarité envers le peuple palestinien engagé dans une lutte acharnée face à l’agression brutale menée par l’entité sioniste.
Ces marches autorisées font suite aux atrocités commises par l’armée de l’occupant notamment le génocide de l’hôpital anglicane de Ghaza. D’Est en Ouest, du Nord au Sud, les participants aux marches populaires massives ont affiché leur soutien absolu à la position immuable de l’Etat algérien en soutien à la cause palestinienne.
Les foules, qui elles ont répondu présentes, même sans mot d’ordre réfléchi préalablement, ont exprimé diverses opinions qui versent toutes dans le sens du soutien et de la dénonciation de l’injustice que subit le peuple palestiniens. Les manifestants ont affiché « leur ferme condamnation et dénonciation de l’agression sioniste, de la guerre d’extermination systémique et des massacres hideux contre nos frères palestiniens », affichant leur rejet de « toute solution qui perpétue les politiques de déplacement », tout en appelant à « trouver une solution définitive à la question palestinienne, en permettant au peuple palestinien d’exercer son droit à l’indépendance et à l’établissement de son Etat indépendant, avec Al-Qods pour capitale, conformément à la légalité internationale ».
Ceux qui ont défilé à Alger, ont qualifié le président américain de « criminel de guerre » et ont affirmé qu’il était « le complice du sanguinaire premier ministre de l’Occupant ».
Ils ont, également, exhorté la communauté internationale à « assumer ses responsabilités pour mettre immédiatement fin à l’agression barbare contre nos frères en Palestine, assiégés dans la bande de Ghaza », jugeant impératif « de laisser passer les aides humanitaires et assurer les secours aux blessés ».
Les participants aux marches ont appelé la Cour internationale et des organisations des droits de l’Homme à « examiner les graves violations du droit international humanitaire et des us internationaux commis contre le peuple palestinien », exprimant leur « rejet de la logique de la duplicité occidentale dans le traitement des crises et des guerres ».
Dans le même contexte, ils ont déploré l’inertie sinon la complicité de certains Etats arabes notamment ceux qui se sont empressés pour normaliser avec l’occupant.
Pour eux, la normalisation a été balayé par cette énième guerre atroce menée contre un peuple sou occupations depuis près de 80 ans et un territoire, notamment celui de Ghaza sous blocus depuis près de 20 ans ».
Les manifestants ont exhorté « les peuples arabo-musulmans et les âmes éprises de liberté à continuer d’agir et de faire pression pour la levée du siège sur la bande de Ghaza, l’arrêt des hostilités et le soutien à la cause palestinienne ».