Le militant pour les droits de l’Homme, Kaddour Chouicha et son épouse, la journaliste Jamila Loukil ont été interpellés ce mercredi 28 avril 2021 à leur sortie de la Cour d’Oran, a-t-on annoncé. Une perquisition à leur domicile a été menée par les forces de sécurié, fait savoir le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Leur procès en appel, avec 12 autre manifestants, a été renvoyé par la Cour d’Oran au 02 juin 2021. Les 14 manifestants, dont le militant et la journaliste, ont été relaxés lors du verdict prononcé par le tribunal de Fellaoucene le 18 Janvier 2021.
Outre Jamila Loukil et Kaddour Chouicha, figurait parmi les manifestants Noureddine Guellil, Kacem Saïd, Abdelhadi Abbas, Walid Belkacem, et 7 autres personnes. Il étaient accusés « d’attroupement non armé » et « trouble à l’ordre public ».
« Acharnement judiciaire et policier » contre Kaddour Chouicha et son épouse
Le domicile familial a été perquisitionné pendant que les deux personnes étaient toujours détenues au commissariat, selon leurs proches. Ces derniers dénoncent un « acharnement » contre le militant et la journaliste.
Kaddour Chouicha, syndicaliste du SESS (Syndicat des Enseignant-es du Supérieur Solidaires) et vice-président de la LADDH, a déjà été condamné à un an de prison ferme en décembre 2019. Il a été libéré provisoirement en janvier 2020 avant d’être relaxé par la Cour d’Appel d’Oran.
Il a été maintes fois interpellé lors des précédents vendredis du Hirak à Oran, où les manifestants ont enregistré une recrudescence de la répression.
De même pour la journaliste Jamila Loukil, qui a déjà été interpellée par les forces de l’ordre.