La Cour internationale a récemment émis un appel à l’État d’Israël, l’exhortant à s’abstenir de tout acte potentiellement génocidaire alors qu’il poursuit son opération militaire dans la bande de Ghaza.
Bien que la Cour n’ait pas mentionné explicitement un cessez-le-feu, elle a statué que des mesures immédiates et efficaces devraient être prises par Israël pour faciliter la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire indispensables aux Palestiniens, confrontés à des conditions de vie difficiles.
La Cour internationale de Justice ne s’est pas encore prononcée sur la question de savoir si Israël commet un génocide à Ghaza, notant que cette partie de la procédure pourrait prendre des années. Néanmoins, la Cour a appelé Israël à prendre toutes les mesures possibles pour prévenir les actes relevant de la Convention des Nations Unies sur le génocide, établie en 1948 après l’Holocauste. Elle a également insisté sur la nécessité pour Israël de « prévenir et punir » toute incitation au génocide.
Cette procédure a été initiée par l’Afrique du Sud, qui allègue que les actions d’Israël violent la Convention des Nations Unies sur le génocide de 1948, instaurée après la Seconde Guerre mondiale et l’Holocauste.
La guerre en question a été déclenchée suite à l’opération Déluge de Al Aqsa lancé par le Hamas le 7 octobre.
Israël a déclaré son intention d' »anéantir » le Hamas, lançant ainsi une vaste opération militaire qui a causé la mort de plus de 26 000 Palestiniens, principalement des femmes, des enfants et des adolescents, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.