La junte malienne dénonce l’Accord pour la Paix : l’Algérie exprime ses regrets

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La junte malienne dénonce l'Accord pour la Paix : l'Algérie exprime ses regrets
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Au lendemain de la dénonciation de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali par la junte au pouvoir, l’Algérie a exprimé sa tristesse et une profonde inquiétude face à cette remise en cause d’un accord, fruit d’un long processus de négociations facilitées par Alger.

Dans un communiqué de presse publié sur sa page facebook, le ministère des Affaires Etrangères dit avoir pris acte de cette décision, soulignant son impact « grave non seulement pour le Mali, mais également pour la stabilité régionale et la communauté internationale » qui ont investi des efforts considérables dans le rétablissement de la paix au Mali.

L’Algérie, qui a joué un rôle majeur dans la médiation et la mise en œuvre de l’accord, « a exprimé son devoir envers le peuple malien en soulignant son engagement sincère et sa solidarité indéfectible envers le processus de réconciliation nationale ». Le communiqué insiste sur le fait que « les raisons avancées par les autorités maliennes pour la dénonciation de l’accord ne correspondent en rien à la vérité ».

Le texte souligne également que les signes avant-coureurs de cette décision étaient perceptibles depuis deux ans, marqués par « le retrait partiel de la mise en œuvre de l’Accord, le refus systématique d’initiatives visant à relancer sa mise en œuvre, et la contestation de l’intégrité de la médiation internationale ». Les autorités maliennes ont également désigné des signataires de l’accord comme « des dirigeants terroristes », de demander le « retrait de la MINUSMA », et d’intensifier leurs programmes d’armement avec le « soutien financier de tiers, tout en ayant recours à des mercenaires internationaux ».

Le communiqué met en garde contre « les conséquences de cette décision », soulignant que l’option militaire pourrait « menacer l’unité et l’intégrité territoriale du Mali », conduire à une « guerre civile », retarder la réconciliation nationale et représenter une « menace réelle pour la paix et la stabilité régionales ».

Aussi, l’Algérie appelle à éviter les erreurs du passé, soulignant que « le Mali a besoin de paix et de réconciliation » plutôt que de « solutions qui n’ont apporté que des déchirements, des destructions et des désolations par le passé ».

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