« L’Algérie avec amour », un atelier de cinéma destiné aux femmes

1
"L'Algérie avec amour", un atelier de cinéma destiné aux femmes
Google Actualites 24H Algerie

« L’Algérie avec amour » (الجَزائر بحُب) est le nom donné à un atelier de formation pour l’écriture de scénarios de courts métrages présentés par des femmes.


Il s’agit de sept projets proposés par Soumeya Benamara de Constantine, Sara Bouguenna de Blida, Fairouz Telli d’Oran, Fatiha Afiane d’Alger, Fatiha Chaib de Timimoun, Linda Hamlaoui de Tizi-Ouzou et Boukra Tounsi de Tébessa. Les sept projets ont été retenus sur une cinquantaine proposés. L’atelier a été organisé par le Centre national du développement du Cinéma (CADC) au niveau de Dar Abdellatif à Alger, encadré par le cinéaste et plasticien algérien Rachid Benhadj qui est établi en Italie.


« Les sept candidates doivent développer leurs projets. Elles viennent de plusieurs wilayas. Il y aura un deuxième atelier, prévu à Timimoun, après le mois du Ramadhan sur le développement des projets de courts métrages. D’autres ateliers sont prévus aussi. Nous voulons investir dans ces talents créateurs pour assurer la relève », a précisé Nabil Hadji, conseiller au ministère de la Culture et des Arts.


Hommage à Assia Djebar, première femme cinéaste en Algérie

Nabil Hadji a lu, lors d’une cérémonie organisée au Palais de la Culture Moufdi Zakaria, à Alger, une allocution de la ministre Soraya Mouloudji dans laquelle elle a rendu hommage à Assia Djebar qui a réalisé, en 1977, « La nouba du mont Chenoua ». Elle est considérée comme la première femme cinéaste algérienne et une pionnière en Afrique. Assia Djebar a réalisé ensuite, en 1982, « La Zerda et les chants de l’oubli », un documentaire, avant de se consacrer entièrement à la littérature et à l’enseignement. D’autres cinéastes ont été évoquées à l’image de Djamila Sahraoui, Baya El Hachemi, Nadia Labidi et de Yamina Bachir Chouikh.


Rachid Benhadj a, pour sa part, estimé que le cinéma algérien est toujours gagnant en assurant la formation d’une manière régulière. « Nous devons injecter du sang neuf dans le cinéma algérien. D’où l’importance de la formation car il ne faut pas penser que l’art cinématographique est facile. Certains estiment qu’ils peuvent faire des films avec les nouvelles techniques numériques alors que le cinéma est un langage avant tout », a souligné le cinéaste qui enseigne à l’Académie de Cinecitta à Rome.


« Au début, j’ai demandé aux candidates d’écrire un court récit pour mieux les connaître. C’est ce que je fais lorsque j’assure des cours en Italie. A partir de ces récits, j’ai sélectionné sept candidates pour élaborer des projets de courts métrages. J’ai reçu une cinquantaine de propositions avec un niveau assez bon. Le cinéma exige certaines qualifications car il touche à plusieurs domaines, la psychologie, la politique, la sociologie, les sciences, l’Histoire… », a expliqué Rachid Benhadj. 

Article précédentFatima Zohra Namous, commissaire du Festival international de la danse contemporaine d’Alger: « La danse contemporaine offre plus de liberté d’expression sur scène »
Article suivantCinq choses à surveiller lors des Oscars

1 commentaire

Laisser un commentaire