Le 8e Festival international de l’art contemporain d’Alger à partir 26 novembre

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Le 8e Festival international de l'art contemporain d'Alger à partir 26 novembre 2024
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Le Festival culturel international de l’art contemporain d’Alger (IFCA) est de retour. Après des années d’arrêt, le festival, qui est à sa huitième édition, aura lieu du 26 novembre au 7 décembre 2024 au Palais de la culture Moufdi-Zakaria à Alger.


« Pour un nouvel héritage » est le slogan choisi pour l’événement. Selon les organisateurs, 70 artistes de 38 pays participent au festival qui ne s’est pas tenu depuis décembre 2015. Aucune explication n’a été donnée à l’arrêt du seul festival international consacré à l’art contemporain en Algérie. Outre l’Algérie, les artistes viendront, entre autres, de Tunisie, de Mauritanie, de Libye, d’Egypte, de Syrie, d’Irak, de Koweit, du Kenya, d’Afrique du Sud, d’Italie, d’Etats Unis et de Russie. Des artistes peintre et des designers palestiniens de renom seront présents au festival d’Alger à l’image de Bashar Alhroub, de Hani Zurob, d’Areen Hassan et Tayseer Barakat. Le public découvrira par exemple les travaux originaux sur le textile d’Areen Hassan qui est actuellement basée à Dubaï. Tayseer Barakat, qui est considéré comme l’un des plus célèbres artistes palestiniens actuellement, sera présent avec ses toiles exprimant les douleurs de son peuple. Bashar Alhroub, autre artiste palestinien, est connu par sa série de la Terre salée (Salt lands series). « Dans un lieu où la couleur meurt sauf en passant par les gris, un lieu où il y a place à la contemplation et à l’imagination, vous êtes occupé par la géologie du lieu, la formation et le début de la création. Ce projet est une tentative imaginaire de la vie qui était dans les lieux. L’endroit par lequel je passe toujours. L’endroit où le temps s’arrête, où je ressemble à un homme perdu au pays du sel », écrit-il à propos de ce projet.
Un débat est prévu durant le festival d’Alger sur l’art et la résistance en Palestine. Selon Hamza Bounoua, commissaire du festival, un hommage particulier sera rendu aux artistes algériens disparus ces dernières années comme Arezki Larbi, Baya Mahieddine et Kamel Nezzar.
D’autres débats seront organisés durant le festival sur le marché de l’art et l’art digital au niveau de l’ESBA (Ecole supérieure des beaux arts d’Alger).

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