Six ans après son arrêt, le Festival international d’Oran du film arabe d’Oran (FIOFA) reprend. La 12ème édition aura lieu du 4 au 10 octobre 2024 dans la capitale de l’ouest algérien.
La 11ème édition s’est tenue en juillet 2018. Le comédien, scénariste et metteur en scène Abdelkader Djeriou, nommé commissaire du festival, s’est entouré de professionnels pour relancer le festival, l’un des plus importants dans la région arabe.
« Depuis sa création en 2007, le Festival International d’Oran du film arabe s’est imposé comme une vitrine majeure du cinéma arabe, conjuguant une dimension internationale à travers les projections, les conférences, les débats et les ateliers, dans le cadre enchanteur de la ville côtière d’Oran », souligne le commissariat du festival dans un communiqué de presse.
Le commissariat évoque « un programme captivant, mettant en lumière les dernières productions du cinéma arabe et en présence de cinéastes et professionnels de l’industrie ».
Les inscriptions des films pour les différentes compétitions seront ouvertes prochainement, accompagnées d’un concours pour la création de l’affiche officielle du festival. Habituellement, le festival d’Oran organise une compétition pour les documentaires, les courts et longs métrages avec parfois des sections spéciales. Pour chaque compétition, un jury. Selon des sources informése, les cinémas palestinien et soudanais seront à l’honneur durant la prochaine édition du festival.
« Energie renouvelée »
« Abdelkader Djeriou déclare que cette édition sera marquée par une énergie renouvelée, grâce à un programme soigneusement élaboré et à la mise en place de nouvelles initiatives pour soutenir l’industrie cinématographique en Algérie et dans le monde arabe. Ce rendez-vous cinématographique s’affirme ainsi comme un acteur majeur, tout en mettant en valeur le charme touristique d’Oran, en étroite collaboration avec les autorités locales », est-il indiqué dans le même communiqué.
Le wihr d’or, grand prix, du 11ème Festival international d’Oran du film arabe est revenu, en 2018, à l’algérienne Yasmine Chouikh pour son long métrage « Jusqu’à la fin des temps ».
Le jury, présidé à l’époque par le réalisateur Merzak Allouache, a attribué son prix spécial à « Wajib » (Devoir) de la palestinienne Annemarie Jacir. « Cargo » du libanais Karim Rahbani a obtenu le Wihr d’or du meilleur court-métrage alors que le prix du meilleur documentaire est revenu au syrien Ziad Kalthoum pour « Le goût du ciment ».
Le festival d’Oran revient après la reprise, en avril 2024, du Festival d’Annaba du film méditerranéen, qui en est à sa quatrième édition, et l’annonce de la tenue des Rencontres cinématographiques de Béjaia (RCB) en septembre prochain. La première édition du Festival international du court métrage de Timimoun devrait avoir lieu en décembre 2024.
