Le projet de création d’une Autorité portuaire relancé

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Le projet de création d'une Autorité portuaire relancé
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Le président Abdelmadjid Tebboune a ordonné, lors du Conseil des ministres, réuni dimanche 2 octobre, de moderniser le système de gestion des ports en Algérie.
Cette modernisation vise, selon un communiqué de la Présidence de la République, le renforcement des capacités d’accostage de différents types de navires dans les ports.


Le chef de l’Etat a, selon la même source, instruit le gouvernement de définir, « dans les plus brefs délais », des mécanismes efficaces de création d’une Autorité portuaire à placer sous la tutelle d’un gouverneur ou d’un wali, « pour mieux définir les responsabilités en vue d’assurer une meilleure gestion et des prestations de qualité ».


L’ancien ministre des Transports  Aissa Bekkai a déclaré, en octobre 2021, que la création d’une Autorité portuaire ne touchera pas les intérêts des travailleurs et les acquis sociaux, après des inquiétudes exprimées par l’UGTA.


« Protection sociale pour les gens de mer »

Aissa Bekkai a déclaré que le décret relatif à la création de l’Autorité portuaire modifié devra être un garant du développement des entreprises portuaires et leur conformité avec les normes et les conventions internationales qui considèrent que l’Algérie en est une partie intégrante ».
Le chef de l’Etat a, lors du Conseil des ministres, ordonné de « mettre en place, sans délais, d’un système spécifique de protection sociale en faveur des gens de mer, comprenant l’aménagement d’espaces qui leur seront dédiés au niveau des ports et une prise en charge sous forme de coopératives ». 


L’importation du matériel agricole autorisée

Par ailleurs, le Conseil des ministres a abordé le secteur de l’agriculture. Le président Tebboune a autorisé l’importation du matériel agricole, tous types confondus, ainsi que ses pièces de rechange, soit par les particuliers à titre individuel ou par les sociétés, et l’importation des tracteurs agricoles de moins de cinq ans, « et ce en attendant de parvenir à un équilibre entre les tracteurs fabriqués localement et ceux importés ».


Le chef de l’Etat a plaidé pour la nécessité de faire sortir l’agriculture du caractère social au caractère scientifique « suivant une vision moderne qui inclut la formation et la qualification de la ressource humaine et pour l’adoption de nouvelles techniques de construction des infrastructures de stockage des récoltes agricoles « en vue d’accélérer les opérations de réalisation, notamment dans les wilayas connues pour leur production abondante ». Il a également insisté sur le durcissement du contrôle sur les forages non étudiés des puits « qui exposent les eaux souterraines potables au danger de salinité, notamment avec le stress hydrique et les changements climatiques ».


Plaidoyer est fait également pour le changement du mode de gestion traditionnel de l’agriculture et création de nouvelles filières dans toutes les wilayas à l’instar de celles existant au niveau national et pour l’encourager la création de start-up et de micro-entreprises « pour ce qui est des huileries, même s’il s’agit juste de couvrir le marché local ». 

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