Le rappeur Flenn ne croit pas à « la concurrence » du style zenkaoui

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Les confessions du rappeur algérien Flenn au Festival de Timgad : "j'ai peur de la célébrité"
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Le rappeur Flenn est l’une des stars invitées au 42ème Festival international de Timgad qui se déroule jusqu’au 31 juillet 2022. 
Flenn estime que le rap algérien se porte bien et ne souffre pas de marginalisation. « Puisqu’il est présent au Festival de Timgad.  Je suis le festival de Timgad depuis que j’étais jeune. C’est toujours bon pour la carrière de l’artiste de faire la scène de Timgad. Cela fait longtemps que je n’ai pas rencontré le public de Batna, c’est une occasion de les rencontrer « , a déclaré le rappeur lors d’une conférence avec la presse, à l’hôtel Messaoudi à Batna, ce jeudi 28 juillet.


Il existe, selon lui, plusieurs styles de rap en Algérie. « Et chaque rappeur a son public particulier, a un message à transmettre. Plus j’apprenais, plus mes messages étaient différents dans mes chansons. Aujourd’hui, je veux envoyer un message d’espoir aux jeunes. Il suffit d’avoir de la volonté et de l’énergie pour réussir. Le public qui suit mes titres et les clips le comprend », a-t-il dit.


« Le rap est revenu en force »

Et d’ajouter : « Le rap évolue d’année en année. Ces deux dernières années, le rap est revenu en force et n’est pas marginalisé. Il y a une nouvelle vague mais quelque peu freinée par la pandémie de Covid-19. Nous n’avons pas pu animer des spectacles. Ces derniers temps, on fait de plus en plus appel aux rappeurs. Des rappeurs qui ne doivent pas se précipiter, continuent de travailler pour réussir « .


D’après Flenn, le public des réseaux sociaux est le même que celui de la vie réelle. « Ce que je lis dans les commentaires ou dans les messages, je le retrouve dans la rue lorsque je rencontre les gens ou après les spectacles. C’est donc le même public », a-t-il souligné.


Il ne trouve pas qu’il existe « une concurrence » entre le rap actuel et le style zenkaoui qui a émergé sur la scène artistique ces derniers temps porté par des chanteurs tels que Moh Milano et Djalil Palermo, invités également au Festival de Timgad. « Il n’y a pas que le style zenkaoui en Algérie. Il y a aussi d’autres styles musicaux comme le rai et le chaabi. Le concurrent du rap, c’est le rap lui-même. Il existe une concurrence entre les rappeurs », a-t-il tranché.


« Nous essayons d’intégrer l’identité algérienne dans nos chansons »

« Les mélodies ne se ressemblent pas. Parfois, il y a des ressemblances dans les airs. Cela existe partout dans le monde, pas uniquement en Algérie. Chaque chanteur a son propre style. Nous essayons à chaque fois d’intégrer l’identité algérienne dans nos chansons. Il faut un peu de temps  pour qu’elle soit plus présente », a relevé Flenn.


Il est revenu sur le succès remporté en 2021 par son clip « Lyam » (les jours) qui a accompagné le feuilleton réalisé par Nassim Boumaiza et diffusé durant le Ramadhan par l’ENTV. C’était la première fois que Flenn apparaissait à l’écran de la télévision publique. « Nassim Boumaiza est un réalisateur que je respecte beaucoup. C’est également un ami. Avec le clip « Lyam », c’était l’occasion d’écouter du rap durant le Ramadhan. Cela a plu au public », a déclaré le rappeur. 

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