Législatives: un taux de participation national provisoire de 30,20 % à 20h

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Législatives: un taux de participation national provisoire de 30,20 % à 20h
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Le taux de participation aux élections Législatives du 12 juin a atteint 30,20 % au niveau national à la fermeture des bureaux de vote à 20h, a annoncé samedi soir le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi. Lequel a précisé que ce taux ne comprend pas la participation de la diaspora qui n’excédera pas « probablement » les 5%.

Le dernier taux de participation officiel annoncé remonte à 16h. il était de 14,47% contre 18,44% au referendum du 1 novembre à 17h.

Il a précisé, dans sa dernière intervention sur la chaine de télévision publique, que 6 wilayas ont enregistré un taux de participation de plus de 50 % dont deux wilayas ayant dépassé 74 %, alors que 3 wilayas ont connu un taux allant entre 40 et 50 % et 14 autres entre 30 et 40%.

Il a été également enregistré un taux dépassant les 25 % au niveau de 5 wilayas et un taux entre 20 et 25 % dans 7 wilayas. Selon M. Charfi, 22 wilayas ont enregistré une participation de plus de 100.000 votants.

Le président de l’ANIE a tenu à préciser, toutefois, que ces taux restent « provisoires » en attendant plus de détails sur le déroulement de l’opération électorale qui seront donnés ultérieurement.

La projection de ces chiffres permet dores et déjà de dire que près de 70% des Algériens ont boudé les urnes.

Législatives, un dépouillement plus compliqué que d’habitude

Le président de l’ANIE a également précisé que les résultats définitifs des Législatives pourraient ne pas être annoncés avant les 96 heures ajoutant que l’opération de dépouillement sera « compliquée » par rapport aux élections précédentes.

M. Charfi a indiqué, dans ce sillage, que le nouveau système de dépouillement « s’effectuera sur deux étapes, la première s’effectuera en fonction des listes et du nombre de sièges remportés par chaque liste, la deuxième concernera la révision de chaque bulletin ainsi que le calcul des points obtenus par le candidat selon les voix des citoyens », précisant que le dépouillement sera compliqué par rapport à l’ancien système, à savoir la liste fermée ». « Ainsi, l’annonce des résultats prendra plus de temps, car la réception des procès de dépouillement dure entre 3 et 4 jours, c’est pourquoi les résultats des législatives peuvent ne pas être annoncés avant les 96h », conformément à la loi organique des élections.

L’Autorité « ne ménagera aucun effort pour réduire cette durée (96 heures) dans la mesure du possible, ce à quoi aspirent les électeurs et les candidats en particulier », a-t-il ajouté, relevant « la mobilisation des moyens de l’Armée nationale populaire (ANP) pour la remise des procès-verbaux dans les plus brefs délais ».

Sur le déroulement de l’opération électorale, le président de l’ANIE a affirmé qu’elle s’est déroulée dans de « bonnes conditions ». « Les électeurs ont pu accomplir leur devoir électoral pour choisir les candidats aptes à servir l’Algérie et non pas les intérêts personnels », a-t-il poursuivi.

S’agissant des contraventions relevées par les coordonnateurs de l’ANIE durant l’opération électorale, M. Charfi a indiqué que « rien à signaler, à l’exception d’un ou deux cas liés à l’atteinte aux droits des candidats, sur lesquels la justice tranchera ».

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6 Commentaires

    • Cette nouvelle loi électorale ne répond à aucun principe universel consacré aux élections . Le modèle algérien est unique en son genre ceci pour encourager des votes d’affinité , clanique ou familiaux. Comment établir des listes lorsque le vote peut être fait sur une personne qui est au bas de la liste. On comprend aisément que les élections de 2017, les élections de la chekkara, ne peuvent plus être revecues , mais , mais rien ne peut expliquer ce choix d’un scrutin incertain . Incertain dans le traitement , incertain dans le choix des députés, incertains dans le décompte final qui ne peut qu’être complexe.

    • Le meilleur système de gestion de cette Algérie reste le principe du fédéralisme.
      D’ailleurs le nombre de régions militaires et leur situation peut bien définir les entités géographiques qu’on peut instaurer et chaque région aura son assemblée régionale.

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