Le président iranien Ebrahim Raïssi est décédé dans un accident d’hélicoptère, trois ans après son élection. L’Iran a décrété cinq jours de deuil national en son honneur.
Cet événement ouvre une période d’incertitude politique en Iran. Selon la loi fondamentale iranienne, une élection présidentielle devra être organisée dans les 50 jours, avec Mohammad Mokhber, le premier vice-président, assurant l’intérim.
Raïssi, qui avait 63 ans, était pressenti pour succéder au Guide suprême Ali Khamenei. Le président est décédé avec huit autres personnes dans des conditions météorologiques difficiles.
Son mandat a été marqué par un soutien ferme au Hamas et une politique conservatrice. Raïssi était également connu pour sa fermeté en tant que procureur général. Son décès survient après une période de contestation et de répression en Iran.
Né en novembre 1960, Raïssi a effectué l’essentiel de sa carrière dans le système judiciaire, en étant notamment procureur général de Téhéran puis procureur général du pays, des postes où s’est construite sa réputation de fermeté envers les ennemis de la République islamique.
Son décès a entraîné des réactions internationales, avec des hommages de dirigeants comme Vladimir Poutine et Xi Jinping. Le président russe, Vladimir Poutine, a rendu hommage à un « politicien remarquable » et à un « véritable ami » de la Russie. Son décès est une « grande perte pour le peuple iranien », a salué le président chinois Xi Jinping.
[…] Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a adressé, lundi, un message de condoléances au Premier vice-Président de la République Islamique d’Iran, Mohammad Mokhber, suite au décès du président de la République islamique d’Iran Ebrahim Raïssi. […]