Mardi, l’Iran a lancé environ 180 missiles sur Israël en réponse à l’assassinat de hauts responsables du Hezbollah et du Hamas par l’armée israélienne. Cette attaque constitue la deuxième du genre en six mois. L’armée israélienne a immédiatement averti qu’elle riposterait à ce qu’elle qualifie de grave escalade.
« Cette attaque aura des conséquences. Nous avons des plans et nous agirons en temps voulu et au lieu de notre choix », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne.
Les États-Unis, qui ont assisté leur allié israélien en interceptant certains des missiles iraniens, ont également exprimé leur volonté de « coordonner » une réponse commune à l’Iran, considéré comme leur ennemi juré dans la région.
En pleine attaque, des missiles d’interception israéliens ont été tirés au-dessus de Al Qods, traçant des lignes lumineuses dans le ciel, selon des témoins sur place. Plusieurs explosions ont été entendues, tandis que les sirènes d’alerte retentissaient à travers le territoire israélien. À Tel-Aviv, l’aéroport Ben Gourion a temporairement suspendu ses activités, et l’espace aérien israélien a été fermé.
Les Gardiens de la Révolutio ont revendiqué l’attaque, affirmant avoir ciblé « trois bases militaires » autour de Tel-Aviv en réponse aux assassinats d’Ismaïl Haniyeh, Hassan Nasrallah et Abbas Nilforoushan. Ils ont menacé Israël d’une « riposte écrasante » en cas de contre-attaque.
Contexte de la guerre en cours
Israël dans une guerre ouverte contre le Hamas à Ghaza depuis l’offensive historique menée par le mouvement de résistance palestinien le 7 octobre 2023, a ouvert un deuxième front contre le Hezbollah, allié du Hamas.
Le Hezbollah, qui a réussi à vider le nord des terres occupés des colons, a cependant subi un coup dur avec l’assassinat de son secrétaire général, Hassan Nasrallah, tué vendredi dans un raid israélien à Beyrouth. Cet événement a intensifié les hostilités dans la région.
L’armée israélienne a annoncé mardi avoir mené des raids au sol contre le Hezbollah dans le sud du Liban, appelant à l’évacuation des habitants de 27 localités. Des informations démenties par le mouvement de résistance libanais. Ni l’ONU ni l’armée libanaise n’ont confirmé les incursions présumés de l’armée d’occupation sioniste.
Cette escalade des tensions au lendemain de m »assassinat du leader du Hezbollah et à la veille du premier anniversiare du Déluge d’Al Aqsa, pourrait redéfinir les contours du conflit dans la région.