Le ministre d’Etat britannique pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord au Foreign and Commonwealth Office, James Cleverly, a affirmé que la position du Royaume-Uni « reste inchangée » sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
« Nous continuons de considérer le statut du Sahara occidental comme indéterminé et soutenons les efforts menés par l’ONU pour parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a-t-il indiqué, en réponse à une question écrite d’un membre du parlement britannique qui l’a interrogé « si le Maroc a la souveraineté sur le territoire du Sahara Occidental ».
En réponse à une autre question liée à ses plans pour faire des démarches auprès du gouvernement marocain sur la liberté d’expression des personnes appelant à l’indépendance du Sahara Occidental occupé, James Cleverly a rappelé que le soutien aux droits de l’Homme, y compris la liberté d’expression, « est une priorité » dans le monde.
Il a également fait savoir que « nous soulevons ces questions avec le gouvernement marocain en conséquence, et suivons les cas liés à la liberté d’expression au Sahara occidental ».
Pour le ministre d’Etat britannique pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord au Foreign and Commonwealth Office, le Royaume-Uni « soutient pleinement les efforts de l’ONU pour parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».
Décembre dernier, un groupe de députés britanniques a appelé, dans une motion écrite, la Chambre des Communes à reconnaitre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, déplorant la reconnaissance par le président sortant des Etats-Unis Donald Trump de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
Ils ont exhorté leur gouvernement à « jouer un rôle plus actif au sein du Conseil de sécurité de l’ONU en vue d’aboutir à l’organisation du référendum d’autodétermination au Sahara occidental ».
La procédure relative à cette motion s’inscrivait dans le cadre d’un mécanisme permettant d’attirer l’attention de la Chambre, du gouvernement et du public britanniques sur des sujets jugés importants par les élus britanniques.