Des dizaines de cas de malaria dans le Sud de l’Algérie (journal)

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Des dizaines de cas de malaria dans le Sud de l'Algérie (journal)
Des dizaines de cas de malaria dans le Sud de l'Algérie (journal)
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Plusieurs dizaines de cas de paludisme (malaria) se sont manifestés dans le Sud de l’Algérie. Le journal Echourouk, citant des sources médicales, a fait état de plus de 82 contaminations et 2 décès le dimanche 27 septembre 2020. Trois jours plus tard, la maladie continue à se propager selon les témoignages des internautes. Entre temps, les autorités n’ont toujours pas réagi ou communiqué autour de cette maladie.

Le quotidien arabophone croit savoir que le paludisme a été détecté dans des camps de nomades, dans les régions de Bordj Badji Mokhtar et Timiaouine, frontalières avec le Mali. Les sources médicales que cite Echorouk ont fait savoir que la maladie « a été importée », suggérant que les victimes ont été contaminées lors de leur déplacement dans ce pays, « sans respecter les mesures de prévention contre le malaria ni prendre des traitements préventifs ».

Les mêmes sources médicales ont rappelé le mode de contagion de ce parasite, qui « a été transmis par une famille particulière de moustiques, qui vivent dans la région et qui se reproduisent pendant la saison avec la tombée des pluies. Les moustiques sont ainsi localisées autour des étangs et des marécages qui se sont formés ».

Plusieurs sources indiquent que les malades ont été évacués à l’Etablissement hospitalier de santé de proximité de Bordj Badji Mokhtar et à la polyclinique de Timiaouine. Elles font état de « difficultés » du personnel médical à « contrôler la contagion et encercler le parasite », en raison « du manque de ressources ».

Une situation critique au Mali

Sur les réseaux sociaux, les appels aux autorités locales dont la wilaya à intervenir, se multiplient, du côté algérien mais également du côté malien. La presse malienne corrobore les déclarations des sources médicales citées par le journal Echorouk.

Le Mali est frappé par une vague de contagions, notamment dans les régions Kidal, Gao, Bourem et Ménaka, situées au nord-est du pays, frontalières avec le Niger et l’Algérie. D’ailleurs, des images relayées sur Facebook depuis quelques jours, montrant des malades atteints de malaria pris en charge dans des tentes et présentées comme étant en Algérie, ont été prises au Mali.

Les professionnels de la santé, cités par des médias, expliquent cette épidémie par la non-tenue de la campagne de vaccination dans plusieurs zones touchées. Les enfants sont les principales victimes de cette épidémie.

L’Organisation mondiale de la santé a annoncé en mai 2019 que l’Algérie été certifiée comme ayant éliminé le paludisme (malaria).

L’Algérie est le deuxième pays d’Afrique à obtenir la certification, après l’Ile Maurice en 1973. Un pays obtient la certification de l’élimination du paludisme lorsqu’il prouve avoir interrompu la transmission autochtone de la maladie pendant les trois années consécutives.

Connu sous le nom de malaria, le paludisme est une maladie potentiellement mortelle. Contractée à travers la piqûre d’un moustique, la maladie a fait 228 millions de malades en 2018, dont 405.000 décès, selon l’OMS.

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3 Commentaires

  1. 228 victimes en 2018, dont 405 000 décès !!
    Victimes ne serait pas synonyme de décès ?
    Il faudrait du repos à celui qui a rédigé cet article

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