La pandémie du coronavirus a lourdement impacté le marché gazier. Baisse des recettes et réduction des investissements, la pandémie a pesé lourdement sur les économies des pays membres du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), estime l’Algérien Mohamed Hamel, actuel président du conseil d’administration du GECF.
Intervenant, en visioconférence, lors de la 38e réunion du Conseil d’administration du Forum, Mohamed Hamel affirme que «l’impact négatif sur le secteur de l’énergie est sans précédent». Pour lui, « la pandémie a pesé lourdement sur nos économies, en réduisant aussi bien les recettes d’exportation que les investissements« .
Le marché gazier « durablement impacté »
«Le monde ne sera plus jamais comme avant, entraîné par des changements dans les politiques, la technologie, les préoccupations environnementales, les préférences des consommateurs et la géopolitique », souligne le président du conseil d’administration du GECF. Ainsi, Mohamed Hamel prévoit que «dans la décennie à venir, le GECF aura à jouer un rôle encore plus important de plaidoyer pour le gaz naturel, notamment parce que le monde s’est engagé sur la voie de la transition énergétique»
Lors de cette réunion de deux jours, le conseil d’administration du GECF a examiné les principaux résultats de la 22e réunion ministérielle et les événements associés qui ont eu lieu en novembre 2020.
Prochain rendez-vous : le Qatar
Un rapport de gestion détaillé du Secrétaire général a été soumis à l’attention du Conseil exécutif, qui se prépare à un événement de marque, à savoir, le 6e Sommet du GECF des chefs d’Etat et de gouvernement, qui se tiendra en novembre prochain à Doha, au Qatar.
« Il est primordial de rester uni, de parler d’une seule voix et de conjuguer les efforts pour faire face aux conséquences économiques de la crise afin d’accélérer la reprise », appelle le Secrétaire général du GECF, Yury Sentryurin.
A noter que la réunion du Conseil d’administration du GECF a été suivie par des hauts fonctionnaires de l’Algérie, de la Bolivie, de l’Egypte, de l’Iran, de la Libye, du Nigéria, du Qatar, de la Russie, de Trinité-et-Tobago et du Venezuela. L’Azerbaïdjan, l’Iraq, la Malaisie, la Norvège, le Pérou et les Emirats arabes unis y ont participé en tant qu’observateurs.