Les premiers éléments de l’enquête sur le meurtre de Djamel Bensmail ont permis de savoir que 36 personnes sont déjà arrêtées dont trois femmes. C’est ce qu’a révélé à la presse nationale ce 15 août, le directeur de le police judiciaire Mohamed Chakour.
M. Chakour a commencé par expliquer que la police, sur place le jour de crime, n’a pas eu recours aux tirs de sommations en raisons d’une directive de la hiérarchie qui interdisait formellement l’utilisation des armes à feux par « peur de dérapages sécuritaires ».
Selon le directeur de la police judiciaire, Djamel Bensmail « s’était rendu à Larbaâ Nath Irathen en compagnie de deux autres personnes à bord d’un véhicule touristique ». Il a précisé que le jeune homme ayant entendu qu’on le soupçonnait d’avoir mis le feu dans les forêts, « il s’est livré à la police de lui-même ».
Une fois arrivée devant le commissariat, relate M. Chakour, « ils on été surpris par une foule nombreuse dans un état hystérique devant le siège de le sureté de le daïra ».
Le responsable de la police judiciaire a affirmé qu’une grande partie des suspects dans cette affaire ont été appréhendés.
Faisant état de l’arrestation de 36 personnes dont 3 femmes, le directeur de la police judiciaire a soutenu que « tous les présumés coupables on participé d’une manière directe ou indirecte à ce crime ». Il ajoutera dans son exposé que le suspect qui avait poignardé Djamel Bensmail été arrêtée alors qu’il tentait de fuir par les frontières ouest.
Le responsable de la police judiciaire a fait écouter aux représentants de la presse présents les témoignages enregistrés de quelques suspects menottés face aux caméras qui ont tous avoué avoir été entrainé par la foule et qu’il n’avait nullement prémédité le crime.
Plus on avance dans l’enquête , plus un flou total s’installé autour de cette affaire. Aujourd’hui Djamel est parti avec un sentiment de devoir accompli , celui de venir aider ses frères de LUI pour éteindre ces feux destructeurs. Des questions se posent et se poseront tant qu’on n’éclairé pas cet acte ignoble.
– Qui sont ces personnes qui l’ont soupçonner de » pyromane »?
-Ils seraient pris en même temps dans le fourgon et soumis plus tard à une confrontation .
– Une fois entre les mains de la police , qui a alerté toute cette population sur la personne de Djamel ?
– Une fois arriver au commissariat , pourquoi le fourgon ne s’est pas engouffré à l’intérieur de la cour du commissariat.?
– Les agents de police aurait dû prendre le prisonnier et le faire rentrer rapidement au commissariat.
Djamel , tu es parti et ta mort nous a révélés toute la brutalité d’une société soumise depuis les années 90 à une violence inouïe. La barbarie a été semée par des mains de personnes sans âme.