Le comédien Mustapha Benchougrani est décédé, dimanche à Alger, à l’âge de 82 ans, a annoncé le théâtre national (TNA) sur sa page officielle.
Né le 19 juillet 1940 à Mostaganem, le défunt a fait ses débuts dans la troupe de Ould Abderrahmane Kaki où il a interprété, avec brio, son premier rôle dans la pièce « El Garagouz ». Il s’est produit sur scène également avec l’association Saidia et les scouts musulmans Algériens (SMA), aux côté de nombreux ténors du théâtre de l’époque, tels que Mohamed Chouikh, Maazouz Bouadjadj, Djamel Ben Sabeur et bien d’autres.
Connu pour son militantisme contre l’occupation française, le comédien qui a fait l’Ecole des arts dramatiques en 1964, a participé à plusieurs pièces théâtrales avec la troupe de Ould Abderrahmane Kaki avant de rejoindre le TNA où il a côtoyé le grand metteur en scène Mustapha Kateb.
L’artiste compte, à sonactif, d’inoubliables pièces de théâtre comme « Ah ya Hassan », « Galou laarab Galou », « Amar bouzwar » et « Djeha a vendu son âne ». Il a participé aussi à de nombreux films dont « Hassan Taxi » de Benamar Bekhti, « autopsie d’un complot » de Mohamed Slim Riad et « décembre », de Lakhdar Hamina, outre des participations sur le petit écran dans des feuilletons dramatiques.
La dépouille de feu Chougrani a été inhumée ce dimanche après la prière d’El Asr au cimetière d’El Alia à Alger.